4e Congrès de la réussite : Le succès au-devant des difficultés

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La Chaire de recherche Normand-Maurice sur la réussite scolaire de l’UQTR a présenté, du 7 au 9 novembre derniers, le 4e Congrès de la réussite sous le thème S’inspirer de la recherche pour mieux intervenir auprès des jeunes en quête d’un premier diplôme – bilan, trucs et astuces.

«Pour une fois, au lieu de parler des difficultés, on veut parler de l’atteinte de la réussite», s’est exclamée la présidente, Nadia Rousseau, qui est aussi professeure à l’UQTR et titulaire de la Chaire de recherche Normand-Maurice de l’UQTR.

Plus d’une dizaine de conférences ont été offertes aux intervenants provenant de différents milieux qui ont participé au congrès. Nadia Rousseau partage ses attentes quant aux retombées de l’évènement: «On espère susciter des réflexions des gens des milieux scolaires et ce, peu importe leur fonction. On veut que les intervenants sortent d’ici motivés, inspirés et qu’ils aient réfléchi.»

«On veut que les intervenants sortent d’ici motivés, inspirés et qu’ils aient réfléchi» – Nadia Rousseau, présidente

Les sujets des conférences ont été choisis en fonction des intérêts des milieux. Le comité organisateur a invité différents chercheurs dont les travaux correspondent bien aux thèmes choisis, explique Mme Rousseau: «Ce sont des conférenciers qui font de la recherche, mais qui ont une préoccupation de sortir de ce milieu, de sortir de la théorie.»

La dysphasie, au-delà du sommet

Geneviève Bergeron, une des conférencières, termine cette année son doctorat en science de l’éducation. Elle semblait heureuse de partager, lors du congrès, un projet sur lequel elle travaille. Il s’agit du projet La dysphasie, au-delà du sommet: «Ça fait un an qu’on suit le parcours de neuf jeunes adolescents dysphasiques», commence Mme Bergeron. L’apogée de ce projet débutera le 14 novembre alors que toute l’équipe s’envolera au Népal dans le but de gravir le Gokyo Ri, un sommet de 5 357 mètres.

«C’est un projet qui développe chez ces jeunes l’autodétermination et la confiance en soi», assure la doctorante. Selon l’Association québécoise de la dysphasie, ce trouble résulte d’une atteinte neurologique qui affecte l’expression et la compréhension du langage au point d’handicaper l’enfant dans la communication et l’accomplissement des activités normales pour son âge. Le but de toutes ces actions est donc de sensibiliser la population et de développer les connaissances scientifiques en lien avec ce trouble.

Beaucoup d’autres sujets ont été abordés lors du Congrès de la réussite. Entre autres, Nadia Rousseau et Brigitte Stanké, professeure au Département d’orthophonie, ont tenté de démythifier la dyslexie et la dysorthographie: «Ce sont des troubles permanents qui font qu’un enfant a de la difficulté à lire, à écrire et à comprendre ce qu’il lit, mais qui n’a rien à voir avec le potentiel intellectuel», énonce Mme Rousseau.

Ce congrès a aussi été l’occasion de lancer deux ouvrages qui se veulent des outils pour atteindre la réussite. Le premier est Funambule, pour une gestion équilibrée du stress, dont l’auteure principale est Michelle Dumont, professeure au Département de psychologie de l’UQTR. Le deuxième, Modèle dynamique de changement accompagné en contexte scolaire pour le bien-être et la réussite de tous, a été écrit sous la direction de Nadia Rousseau.

Pour en apprendre davantage sur le projet La dysphasie, au-delà du sommet, rendez-vous sur le site www.dysphasie-audeladusommet.blogspot.ca

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