Zone Lab — On a essayé pour vous: Le Krav Maga

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Le mardi 24 octobre dernier, j’ai pris part à une séance de krav Maga, technique d’autodéfense, au Centre SAGA de Trois-Rivières. En suis-je sorti indemne? 

La page krav.ca met en avant Thierry Yossi Cimkauskas, chef instructeur du réseau d’écoles canadiennes IIS (Israeli IMI System, «IMI», venant du nom du fondateur, Emerich Lichtenfeld surnommé aussi Imi Sde-Or). Monsieur Cimkauskas est une armoire à glace formée à la boxe thaïlandaise et au karaté. Par ailleurs, «La violence ne prend jamais de vacances…» est un des slogans du site…

En entrant au SAGA, c’est une dizaine de paires de chaussures pour enfants, éparpillées un peu partout sur le plancher d’accueil. En arrière du comptoir de la réception se trouve un monsieur à la carrure plutôt svelte et à l’attitude avenante qui enseigne à de jeunes enfants. Il s’agit de Lucien Crelier, l’instructeur de mon cours.

Une armoire à glace comme instructeur ainsi que des photos avec des fusils et couteaux dans les mains, voilà les images que j’ai vues avant mon cours…

Pourquoi le Krav-Maga? 

Mon frère Patrice, qui pratique cet art de l’autodéfense depuis quelques mois, m’a expliqué qu’il s’agissait d’une technique développée d’abord pour l’armée israélienne, qui s’est ensuite démocratisée et a fait des adeptes un peu partout dans le monde, comme c’est le cas de monsieur Crelier.

Ce dernier explique qu’après avoir décroché sa ceinture noire en karaté, il cherchait à apprendre des techniques pouvant être utiles dans la vie de tous les jours. Ainsi, il découvre par hasard le Krav Maga. L’instructeur explique qu’enseigner cette discipline est un travail de développement psychologique: il accueille comme élèves des enfants victimes d’intimidation ou des femmes ayant été agressées et/ou menacées. De plus, il doit parfois gérer des jeunes ayant des problèmes de discipline.

Lucien Crelier enseigne à des enfants ayant subi de l’intimidation ou à des femmes ayant été victimes d’agression.

Le propriétaire du Centre SAGA (Shorin-ryu – Anthony – Gadoury – Arts martiaux), Anthony Gadoury, explique de son côté qu’il voulait ouvrir un centre à Trois-Rivières permettant d’offrir une multitude de techniques (kick-boxing, jiu-jitsu brésilien, karaté, etc.). Connaissant déjà monsieur Crelier pour collaborer avec lui au Centre d’entraînement IMI Joliette, il était tout naturel pour monsieur Gadoury d’inclure le cours de krav maga de ce dernier.

Sur le terrain

Nous sommes environ une dizaine de personnes à s’être réunies pour le cours d’une heure trente, qui débute de manière aérobique: sauts, pompes, tagues, etc. J’ai bien sué, disons…

Maintenant que nos cœurs sont réveillés, au tour de nos réflexes de ne pas s’endormir! Monsieur Crelier va nous montrer trois mises en situation qu’il faut par la suite mettre en pratique. Pour chacune d’elles, la personne assaillante nous attaque par l’arrière.

Une de ces techniques met en scène une agression au couteau. Une arme en plastique est donc fournie à la personne jouant le rôle de l’agresseur. Son rôle: arriver derrière la potentielle victime avec l’objet du crime pour l’intimider.

Guillaume Miller, un élève assidu depuis deux ans qui sert souvent d’élève-exemple lorsque monsieur Crelier montre une prise, était mon partenaire. Nous nous sommes pratiqués plusieurs fois afin que je puisse appliquer adéquatement les techniques. Le plus dur n’est pas de les appliquer, mais d’assimiler les différentes étapes pour immobiliser son adversaire sans rater son coup. Il faut donc dire que Guillaume fait preuve d’une patience à toute épreuve pour m’aider à comprendre le tout!

Finalement, je me suis sorti indemne du cours. Ce n’est pas le cas de mon portefeuille qui s’est fait écorcher un peu de son argent afin d’acquitter les frais d’abonnement pour l’automne…

En somme, pour se faire une meilleure idée du krav maga, il faut l’essayer. Participer aux cours ne donne pas seulement des outils pour mieux se protéger, mais offre également une opportunité d’améliorer sa coordination et de travailler sa concentration.

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