Fidèle à son rendez-vous hebdomadaire, la Ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières (LUITR) se produisait sur la scène de la Chasse Galerie le lundi 23 mars dernier. La ligue a profité de ce dernier match avant les séries éliminatoires pour célébrer son 10e anniversaire. Les joueurs de la relève, les vétérans, les bénévoles et tous les membres du public ont rendu hommage en début de match au fondateur de la LUITR, Simon Bellerose-Veilleux.
Plus qu’une simple ligue d’improvisation
L’arbitre de la soirée, Maxime Tanguay, a d’abord rapporté avec humour différentes anecdotes qui démontraient les débuts houleux des premières ligues d’improvisation de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il a expliqué, entre autres, que la salle 1012, où ont déjà eu lieu les matchs d’improvisation à l’époque, «ne comptait que cinq spectateurs». Il a également remémoré aux plus anciens le souvenir de la fameuse Coupe camarade de la Ligue universitaire d’improvisation des gazous (LUIG), ligue qui fut remplacée par la LUITR en 2004.
L’arbitre Tanguay a fait monter sur scène tous les bénévoles et les joueurs vétérans et actuels désireux de souligner ce 10e anniversaire et d’ainsi célébrer «les amitiés, les rencontres et les amours» qui se sont formés grâce à cette ligue.
Tanguay a souligné à quel point la LUITR se considère aujourd’hui «comme une grosse famille». Il a d’ailleurs fait monter sur scène tous les bénévoles et les joueurs vétérans et actuels désireux de souligner ce 10e anniversaire et d’ainsi célébrer «les amitiés, les rencontres et les amours» qui se sont formés grâce à cette ligue, pendant que défilaient des images des nombreux joueurs qui ont porté les couleurs de la LUITR au fil des ans.
Hommage au fondateur
La célébration du 10e anniversaire s’est terminée par un hommage au fondateur de la LUITR, Simon Bellerose-Veilleux. Celui-ci a vu son ancien chandail d’improvisation se faire hisser au plafond de la Chasse Galerie, tel un Jacques Plante de l’improvisation à l’UQTR.
Expliquant que les débuts de la ligue étaient «difficiles», Simon Bellerose-Veilleux mentionne qu’il «ne pensait jamais que ça aurait perduré».
Aujourd’hui supportée hebdomadairement par «une moyenne de 80 spectateurs», le fondateur a peine à croire que la LUITR a connu autant de succès depuis les dix dernières années.
Expliquant que les débuts de la ligue étaient «difficiles», Bellerose-Veilleux mentionne qu’il «ne pensait jamais que ça aurait perduré». Il était d’ailleurs touché de voir que les bandes qu’il avait construites lui-même à l’époque de la création de la LUITR sont toujours utilisées ainsi que la «cruche» pour récolter les dons volontaires.
