Stage humanitaire des étudiants au doctorat de premier cycle en chiropratique et médecine podiatrique: Une expérience plus qu’enrichissante

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Les étudiants en chiropratique offrant des soins aux résidents boliviens. Photo: Francis Crépeau
Les étudiants en chiropratique offrant des soins aux résidents boliviens. Photo: Francis Crépeau

L’été c’est fait pour jouer… et pour s’enrichir. Parmi les innombrables façons de le faire, c’est par l’enrichissement personnel que les quelque seize étudiants des programmes de chiropratique et de médecine podiatrique de l’Université du Québec à Trois-Rivières ont décidé de passer leurs deux semaines de vacances en Bolivie, à offrir leur main-d’œuvre gratuitement aux citoyens.

Ce don de soi est d’autant plus remarquable étant donné que ces deux doctorats de premier cycle offrent des sessions d’été chargées. D’ailleurs, ce stage non rémunéré leur a couté cher, malgré le financement fait au préalable. Néanmoins, les étudiants interviewés, Francis Crépeau (chiropratique) et Magali Brousseau-Arcand (médecine podiatrique), ont adoré leur expérience et la recommandent à n’importe qui.

Un voyage habituel pour les chiros

Depuis maintenant plusieurs années, les étudiants en chiropratique de l’Université du Québec à Trois-Rivières ont l’occasion d’aller soit en République dominicaine ou en Bolivie, lorsqu’ils en sont à leur dernière année d’études pour un stage humanitaire. C’est l’organisme Chiropratique sans frontières qui parraine ces voyages. Pendant les deux semaines de vacances de la construction, soit du 18 juillet au 1 aout, huit étudiants qui entament leur dernière année se sont rendus à Cochabamba en Bolivie où ils ont vécu de beaux moments.

Les chiros, très prisés en Bolivie

Pour Francis Crépeau, l’expérience fut très agréable bien que très dépaysante. L’accueil des Boliviens était, selon ses dires, plus qu’aimable. Les patients, très reconnaissants, qui consultaient presque exclusivement pour des problèmes de genoux et de bas du dos, amenaient même des cadeaux aux chiropraticiens en guise de remerciement. Du jamais vu pour le futur chiropraticien. Il faut prendre en compte que les chiropraticiens et les docteurs en général sont une denrée rare dans cette ville de plus de 600 000 habitants. Seulement un chiropraticien est en place pour aider tous ces gens.

Bien que l’aventure fut aussi épuisante physiquement qu’émotionnellement, «cette expérience m’a été très enrichissante autant sur le point professionnel et personnel», mentionne Francis Crépeau. Après cette expérience, il encouragerait n’importe qui à faire un voyage humanitaire.

Nouveau voyage humanitaire, nouvel endroit pour les futurs podiatres

Tout comme les étudiants en chiropratique, les étudiants en médecine podiatrique sont allés à Cochabamba en Bolivie. Une première pour eux, puisque chaque année, le lieu du voyage humanitaire est sujet à changement. C’est du 18 aout au 4 septembre que ces étudiants se sont vus aussi bien accueillis que les futurs chiropraticiens, par les habitants boliviens.

L’équipe des étudiants en médecine podiatrique avec leurs accompagnateurs. Photo: Magali Brousseau-Arcand
L’équipe des étudiants en médecine podiatrique avec leurs accompagnateurs. Photo: Magali Brousseau-Arcand

Quand le contexte influence les perceptions du soigneur

Comme le mentionne Magali Brousseau-Arcand, finissante en médecine podiatrique, aider des gens dans un contexte humanitaire et plus pauvre est une expérience très particulière. D’abord, la reconnaissance venant des patients et ensuite la gravité de leur état sont des éléments qui ont su retenir l’attention de celle-ci.

«Cette expérience a été très enrichissante autant sur le plan professionnel que personnel» – Francis Crépeau, étudiant au doctorat de premier cycle en chiropratique

Comme elle le souligne, étant donné que les soins comme la chiropratique et la podiatrie sont de l’ordre du privé au Québec, les gens s’attendent à avoir un certain service de la part de ces professionnels de la santé. Voilà qui était tout le contraire pour les Boliviens qui ont l’habitude de se contenter de peu. De plus, les habitants de ce pays ont peu ou pas la chance d’avoir les services d’un podiatre. Ceci fait en sorte que certaines situations s’aggravent plus qu’elles ne le devraient.

Somme toute, ces expériences auront été bénéfiques non seulement pour la population de la ville de Cochabamba en Bolivie, mais surtout pour ces étudiants.

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