Le 10 mars dernier a eu le lieu la 8e édition du colloque multidisciplinaire des cycles supérieurs. Organisé par la Table Ronde Universitaire des Cycles Supérieurs (TRUCS) de l’Association générale des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (AGE UQTR), l’évènement s’est déroulé sur une journée et s’est clôturé par un 5 à 7 vins et fromages. Cette journée a permis tant aux participants qu’à ceux qui ont assisté d’enrichir leurs connaissances.
Le colloque, qui avait lieu à l’atrium C.E.U. de l’UQTR, a accueilli 12 étudiants-chercheurs. Bien que la participation à cet événement était réservée uniquement aux étudiants de cycles supérieurs, toute personne intéressée pouvait y assister. Cette année, le thème à l’honneur était «Chercher, innover, réaliser». Dans son discours d’ouverture, le doyen de la Recherche, M. Sébastien Charles, a rappelé l’importance de l’innovation en recherche: «L’innovation continue, car la science et la recherche ne connaissent plus de limites». Selon le doyen, l’innovation contient des éléments essentiels comme le soutien adéquat, l’appui à la créativité, ou encore la collaboration multidisciplinaire. D’ailleurs, ces recherches forment une contribution essentielle à l’innovation.
Selon Alexandre Nana, vice-président aux affaires académiques des cycles supérieurs, ce colloque représente «un gallon d’essai pour les étudiants des cycles supérieurs, une opportunité.»
Des recherches très diverses
Cette année, le comité de la Table Ronde Universitaire des Cycles Supérieurs a divisé l’ensemble des projets de recherche en trois secteurs: sciences de la santé, sciences naturelles et génie, ainsi que sciences humaines et art. Selon le vice-président aux affaires académiques des cycles supérieurs, Alexandre Nana, cette organisation permet de mieux suivre les différentes présentations. Les étudiants avaient 15 minutes pour vulgariser au mieux leur sujet de recherche, parfois assez complexe pour ceux qui appartenaient à un programme différent. Chaque présentation était suivie d’une période de questions du public. Ainsi, Daphnée Poupon-Pourchot, étudiante au doctorat en sciences biomédicales, nous a appris que la puissance de l’odorat ne diffère généralement pas d’une narine à une autre. D’autres sujets peuvent également nous amener à réfléchir. Par exemple, Samuel Lizotte, étudiant à la maîtrise en philosophie, se questionne sur notre liberté. Selon lui, nous ne sommes pas libres de faire ce que nous voulons, mais nous serions plutôt déterminés à le faire. Aussi, tout serait préétabli à l’avance.
Opportunité pour les étudiants-chercheurs
Au préalable, les étudiants ont envoyé un résumé de leur recherche de 250 mots. En lien avec le thème de cette année, le comité a préféré se concentrer sur la réalisation de l’étudiant-chercheur. Comme le précise Alexandre Nana, «ceux qui ont envoyé leur candidature avaient déjà une vision de leurs résultats et les étudiants étaient capables de les communiquer». Sur 25 candidats, 12 ont été retenus. Selon le vice-président, ce colloque représente «un gallon d’essai pour les étudiants des cycles supérieurs, une opportunité». Il existe à l’UQTR trois actes de langage: ce colloque, mais aussi le concours d’affiches, qui avait lieu le mois dernier, et la thèse en 180 secondes. Cet événement aura lieu le jeudi 7 avril sur la scène du café-bistro La Chasse-Galerie. Alexandre Nana tient à préciser: «Chacune de ces trois activités est un défi. Les étudiants ont accès à tous les volets pour être performants en sortant de l’université. Ils sont prêts à participer aux autres colloques internationaux, car ils ont eu l’opportunité de le faire ici». Une bourse de 200$ a été offerte à chacun des étudiants-chercheurs par l’Association Générale des Étudiants (AGE) et le Service aux Étudiants (SAE) de l’UQTR.
