Étudiantes sages-femmes: rassemblement pour la rémunération des stages

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Le rassemblement de l'AÉSFQ dans le hall Gilles-Boulet de l'UQTR. Photo: Marie Labrousse
Le rassemblement de l’AÉSFQ dans le hall Gilles-Boulet de l’UQTR. Photo: Marie Labrousse

L’Association des étudiantes sages-femmes du Québec (AÉSFQ) s’est déclarée en grève pendant toute la journée du mardi 20 février dernier, afin de se positionner en faveur de la rémunération des étudiant.e.s stagiaires. Une marche et un rassemblement à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ont été organisés pour l’occasion.

Une trentaine de personnes se sont réunies à cette occasion et sont parties de l’Auberge autogérée des étudiantes sages-femmes québécoises (AAÉSFQ) pour arriver au hall Gilles-Boulet de l’UQTR vers 12h30. Les manifestantes avaient été invitées à s’habiller de couleurs vives et à faire le plus de bruit possible, afin d’assurer le maximum de visibilité au rassemblement.

Après le discours du comité de mobilisation, les étudiantes sages-femmes se sont installées dans le hall Gilles-Boulet au cours de l’après-midi, afin d’effectuer des mises en situation d’accouchements et d’urgences obstétricales, le but étant de sensibiliser à l’importance de leur travail, alors même qu’elles sont en grève.

Les étudiantes sages-femmes doivent effectuer plus de 2352 heures de stages non rémunérés, dans des conditions logistiques particulièrement lourdes.

Un mémoire présentant les conditions financières des étudiantes sages-femmes a été envoyé au cours de la matinée au Ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, ainsi qu’à la Ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David. Ce mémoire indique notamment qu’au cours de leur formation, les étudiantes sages-femmes doivent effectuer plus de 2352 heures de stages non rémunérés, dans des conditions logistiques particulièrement lourdes et coûteuses, et qui ne leur permettent pas d’occuper un emploi rémunéré en plus de leurs stages.

Notons que la date du 20 février n’a pas été choisie au hasard, car elle a été adoptée spécialement pour appuyer la Global Intern Strike (Grève internationale des stagiaires). Cette mobilisation est organisée par la Global Intern Coalition (GIC), mouvement mondial qui revendique la rémunération du travail étudiant. Par ailleurs, l’AÉSFQ sera également en grève le jeudi 8 mars prochain, à l’occasion de la Journée internationale des femmes.

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