Identité du peuple québécois: Clarté de l’identité sociale, comment les gens définissent leur groupe?

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Stéphanie, étudiante en maîtrise en communication sociale, s'intéresse à l'identité du peuple québécois autour des référendums de 1980 et 1995. Photo: G. Le Bomin
Stéphanie, étudiante en maîtrise en communication sociale, s’intéresse à l’identité du peuple québécois autour des référendums de 1980 et 1995. Photo: G. Le Bomin

Stéphanie Gladu est étudiante à la maîtrise en communication sociale et elle a commencé depuis septembre les recherches précédant la rédaction de son mémoire. La jeune étudiante a choisi de porter ses recherches autour de deux temps forts dans l’histoire québécoise : ceux des Référendums, qui ont eu lieu, respectivement en 1980, puis en 1995.

Pour elle, il s’agit «d’un bel exemple d’une situation où on se pose une question sur un des paramètres de l’identité sociale, celui du territoire». La particularité de son mémoire, c’est qu’il repose sur l’interdisciplinarité. En effet, bien qu’elle s’intéresse aux problématiques communicationnelles, elle aborde le sujet sous l’angle psycho-social. Il faut également savoir que son directeur de recherche, Stéphane Perrault, provient lui-même du domaine de la psycho-sociale. Pour la rédaction de son mémoire, Stéphanie est partie d’une réflexion de deux chercheurs (Morling et Lamoreaux) pour qui, la culture d’un peuple peut être mesurée par les produits culturels qui la composent.

Comment le Québec parle du Québec?

L’étudiante va se baser sur un corpus de magazines politiques d’opinion, plus particulièrement sur L’Action Nationale, une revue plus souverainiste et Cité Libre qui est du côté fédéraliste. Pour cela, l’étudiante va relever des pronoms possessifs tels que «notre» ou «nos». Elle va analyser les magazines datant de deux ans précédant et suivant les deux évènements afin de voir quelle tournure a pris l’écriture des auteurs ou les possibles liens, similitudes, ou encore des différences entre les deux types de magazine. À travers ces revues politiques, elle espère trouver des indices culturels sur ceux qui les rédigent et sur les lecteurs qui les ont consommées. Le choix sur le type de revues n’a pas été pris au hasard puisqu’on peut s’attendre à ce que les indices dans les discussions autour de l’enjeu identitaire soient plus flagrants. De plus, la seule publication de ce genre de revues montre la présence d’un flou quant à la définition de l’identité québécoise, surtout lors d’une victoire ou d’une défaite de l’un des deux partis.

Son stage de troisième année lui «a donné la piqure» pour continuer ses études en maîtrise.

Future chercheuse

Commençant son baccalauréat en communication sociale avec un enthousiasme relatif, rien ne prédestinait Stéphanie à la recherche. Toutefois, c’est au cours de la troisième année, lors de la réalisation de son stage dans le laboratoire, qui, selon l’étudiante, «[lui] a donné la piqure». En effet, pendant ces quatre mois, l’étudiante a manifesté beaucoup d’intérêt à la recherche et c’est à la fin de son stage qu’elle a décidé de poursuivre ses études en maîtrise. Stéphanie a d’ores et déjà constitué son dossier de candidature pour commencer un doctorat à la rentrée prochaine. Selon l’étudiante, le fait de devenir doctorant est très motivant car «tu veux devenir l’expert de ta patente». Quant au sujet de sa thèse, Stéphanie reste dans la dynamique des relations dans les groupes mais cette fois-ci dans un cadre environnemental. Elle s’intéressera à la manière dont les groupes réagissent face aux problèmes environnementaux.

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