Parlons de sexe : Un pouvoir régénérateur

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L’énergie sexuelle est la seule énergie créatrice. Toutes les autres «formes d’énergies» ne sont que des transformations. Que l’on pense à l’énergie alimentaire, à l’énergie mécanique, à l’énergie électrique ou à l’énergie nucléaire, elles ne sont que le passage de l’énergie d’une forme à une autre.

La seule façon d’engendrer un être nouveau, c’est de travailler avec l’énergie sexuelle. Si l’énergie sexuelle a un pouvoir créateur, il est logique de penser qu’elle a aussi un pouvoir régénérateur.

La compétition

«En tant qu’énergie créatrice, l’énergie sexuelle a aussi le pouvoir de régénérer.» Les éleveurs d’animaux exceptionnels et les sportifs de compétition de haut niveau le savent bien. Par exemple, les entraineurs de chevaux de course posent une bague autour du membre viril des étalons. Celle-ci empêche l’érection qui n’est permise que lorsque sa carrière de coureur est terminée. Un étalon peut avoir une éjaculation par la simple stimulation de l’odeur d’une jument en rut. C’est ce que les éleveurs veulent éviter à tout prix. Le premier éjaculat est aussi le plus précieux.

Les éleveurs de coq de combat, de leur côté, attachent des bâtons aux pattes des coqs combattants pour les empêcher de s’accoupler. Ce n’est que lorsqu’ils ont prouvé leur valeur et accumulé trop de blessures qu’ils auront le droit de s’accoupler avec les femelles les plus précieuses. Un coq qui vit librement avec des femelles ne pourrait jamais vaincre un coq qui n’a jamais perdu sa semence.

Quant aux sportifs sérieux, ils observent une période d’abstinence sexuelle avant les compétitions. Selon une théorie, l’organisme récupèrerait plus vite et l’esprit serait plus alerte, ce qui donnerait un entrainement et une performance optimaux. Le Dr. John William Lloyd, un chercheur américain, s’est intéressé au phénomène. Il a bien démontré que l’effet de la conservation ou de la perte de l’énergie sexuelle ne se fait pas sentir seulement au niveau physiologique, mais aussi au niveau psychologique. Il a notamment fait des expériences avec des étudiants qui démontrent que l’abstinence sexuelle d’une semaine avant un examen augmente les notes de 3%.

Un circuit physiologique interne

Lloyd a tenté entre autres de comprendre le phénomène du point de vue physiologique. Il a observé que le liquide séminal non perdu est absorbé par les vaisseaux lymphatiques des vésicules séminales qui entourent la prostate. De là, le liquide séminal se rend à la citerne de Pecket pour y être réabsorbé par l’organisme. Mélangé avec la lymphe, il parvient au sang, puis au liquide céphalorachidien.

Le liquide séminal est très riche en hormones et c’est ce qui permet l’activation optimale des fonctions du corps et du cerveau. Dans ce processus, les spermatozoïdes eux-mêmes sont transformés en hormones. Chez la femme, on connait l’existence des glandes de Skene qui produisent un liquide très semblable à celui de la prostate. Cependant, selon les recherches, tout type d’orgasme, et non seulement l’éjaculation féminine, c’est-à-dire l’expulsion du liquide accumulé par les glandes se Skene, briserait le processus de circulation interne des liquides sexuelles riches en hormones.

La méthode Karreza

Lloyd a été tellement enthousiasmé par ses découvertes qu’il a étudié le tantrisme. Il a ensuite mis sur pied une technique qu’il a nommé Karreza, qui signifie caresse. C’est une méthode d’union sexuelle qui permet de conserver l’énergie sexuelle sans subir les désagréments de la frustration sexuelle. Lloyd est convaincu du pouvoir régénérateur de l’énergie sexuelle et présente la méthode Karezza non seulement comme une sexualité pleine de douceur et d’harmonie, mais aussi comme une méthode de prévention en matière de santé.

Hormone et santé psychologique

Il faut rappeler que si la régulation de la production d’hormone reste plutôt mystérieuse, son importance est cependant bien connue. L’activité sexuelle ne peut pas être sans influence sur l’organisme. Les glandes sexuelles, en plus d’être des gonades, sont des glandes endocrines. Il est évident qu’il existe une sexualité optimale pour la santé selon l’activité hormonale.

Il est donc très irresponsable de laisser croire aux gens qu’il est impossible d’abuser de l’activité sexuelle et que cela n’a pas d’impact sur la santé physique et  mentale. Une activité insuffisante engendre une perte d’énergie (qu’on pense aux pollutions nocturnes), tandis qu’une hyperactivité peut conduire à la manie et à la perte de contrôle émotionnel. Même l’orgasme sans perte de liquides est une énorme perte d’énergie émotionnelle et possiblement de neurotransmetteurs.

L’orgasme est souvent associé à une détente. Rappelons-nous qu’il en est de même de la consommation d’une cigarette par un fumeur ou de n’importe quelle autre drogue. Au premier instant, l’orgasme libère d’une tension interne, mais il n’est pas exclu que l’organisme s’en trouve, en fait, affaibli. Pour certains spécialistes, l’orgasme est donc relié à une perte de vitalité en général. Pensons à l’expression du visage de quelqu’un avant l’amour, et à celui après une longue série d’orgasmes : il est facile de faire le lien…

En apprenant à manier l’excitation sexuelle, il est possible d’éliminer la tension qui réclame l’orgasme. L’amour, la tendresse et les sentiments élevés savent canaliser l’énergie sexuelle pour régénérer l’organisme et la psyché ainsi que pour contrer la frustration et les malaises physiques et émotionnels.

1 commentaire

  1. Merci jonathan,

    Enfin un vrai article sérieux sur le sujet.
    il date un peu mais les infos restent valables 🙂

    je vais sans doute acheter le livre de ce William Lloyd.

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