Peut-on se débarrasser de ce fléau? : La procrastination – une activité populaire

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La procrastination frappe environ 50% des étudiants. Photo : Maxime Tanguay

Les études universitaires sont très exigeantes et nécessitent souvent une bonne planification afin de réussir. Pourtant, remettre les choses au lendemain est un exercice qui est très répandu au sein des étudiants. Malgré les avertissements des enseignants, ce phénomène est très présent et semble être difficile à combattre pour certains. Les procrastinateurs sont-ils paresseux, anxieux ou ont-ils simplement une mauvaise habitude qui ne veut pas décoller ?

Le terme procrastination nous vient du latin, où crastinus signifie «demain». Contrairement à la pensée générale, ce phénomène ne serait pas lié à la paresse, mais plutôt à l’insécurité et à l’anxiété. Il n’est pas rare qu’avant de se lancer dans un travail long dont la remise approche, l’envie d’aller faire du ménage anime le procrastinateur et va lui apporter plus de satisfaction à court terme.

Sur le web, on rapporte que ce n’est pas moins de 20% des gens et 50% des étudiants qui seraient touchés par une procrastination chronique. Le Psychology Today explique également que plusieurs vont se justifier en précisant qu’ils sont plus efficaces sous la pression, mais il ne s’agirait de rien d’autre qu’une excuse pour la plupart.

Plutôt que de se voir commencer un travail difficile en craignant l’échec, l’étudiant va tenter de sortir le travail de ses pensées en faisant autre chose. Certains auteurs vont aller plus loin en affirmant que le fait de remettre à plus tard peut être une forme de sabotage des études, si l’image que la personne a d’elle-même n’est pas censée obtenir de notes à l’école.

De nos jours, la procrastination est encouragée par l’accès très facile à Internet, où des sites web semblent être le refuge par excellence pour fuir les tâches à accomplir. Plusieurs avouent se rendre souvent sur des sites comme Facebook, YouTube, ou encore 9gag afin d’écouler du temps et de se distraire.

De nos jours, la procrastination est encouragée par l’accès très facile à Internet, où des sites web semblent être le refuge par excellence pour fuir les tâches à accomplir.

Avoir une planification hors pair et apprendre à la respecter sont les éléments clés pour se sortir de cette situation répétitive. Il est important de noter que cette habitude n’est pas seulement présente chez les étudiants, mais aussi pour toutes tâches importantes comme acheter ses cadeaux de Noël ou prendre un rendez-vous chez le médecin.

Activité anti-procrastination sur le campus

Les différents établissements scolaires sont bien conscients de ce problème qui atteint une bonne partie des étudiants qu’ils accueillent. C’est pourquoi certaines actions sont posées durant l’année afin d’aider les gens qui sont victimes de leur procrastination.

À l’UQTR, c’est une activité anti-procrastination qui est prévue pour le mardi 9 octobre 2013, de 15h30 à 17h00, dans un local assigné lors de l’inscription. Hélène Rousseau, du Service de psychologie de l’UQTR, est responsable de répondre à vos questions et de prendre vos inscriptions, qui sont obligatoires pour l’activité. On tentera d’aider les étudiants à mettre les efforts nécessaires afin de combattre cette habitude qui crée beaucoup de stress et qui n’améliore pas le rendement scolaire.

Pour s’inscrire, contacter Hélène Rousseau au 819-376-5011 poste 6056.

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