Soirée KINO3R automnale: Cinéphiles au rendez-vous

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Rémi Francoeur, en maître de cérémonie de cette soirée. Photo: A. Lemieux
Rémi Francoeur, en maître de cérémonie de cette soirée. Photo: A. Lemieux

Le 3 octobre dernier, le Satyre Cabaret-Spectacle ouvrait ses portes aux cinéphiles de la Mauricie dans le cadre de l’événement KINO3R. Sous la thématique de l’horreur, plus de 150 personnes ont accédé gratuitement au rassemblement, qui présentait une quinzaine de courts-métrages locaux et internationaux. Retour sur cette soirée frissonnante, mais conviviale!

Le concept KINO

D’après les informations trouvées sur le site web de l’organisme trifluvien, le mouvement KINO est né à Montréal en 1999, à la suite d’un défi lancé par Christian Laurence à quelques amis amateurs de cinéma. L’idée consistait à produire une vidéo par mois pendant un an. Aujourd’hui, le concept KINO s’est étendu sur quatre continents du globe, dans plus de 50 régions.

De retour en force depuis 2013 après quelques années d’absence, KINO3R offre trois à quatre rassemblements par an pour mettre en lumière le talent créateur de cinéastes maison, mais également de quelques films internationaux. Le site web de l’organisme fondé en 2003 explique le mouvement comme «un rassemblement de jeunes cinéastes amateurs, de futures vedettes de Star Système et de preneurs de son en devenir». Cela dit, toute personne intéressée peut participer, en déposant un projet qui pourrait se retrouver sur le grand écran du Satyre.

Au cœur de la peur

À la barre de l’animation, le comédien trifluvien Rémi Francoeur, revêtu de son habit rouge flamboyant, a pris d’assaut la scène du Satyre, un peu plus tard que l’heure annoncée. Devant une salle bondée de curieux cinéphiles, il entamait la soirée en force, avec une projection de Jean-Claude Leblanc intitulée Cauchemar capitonné. Il s’agissait d’une première trifluvienne pour l’auteur, réalisateur et monteur, qui a déjà déposé son projet dans plusieurs festivals de courts-métrages, entre autres, à Montréal et à Hollywood. Le film mettait en vedette le comédien Sébastien Huberdeau (Polytechnique), ainsi que la comédienne Maude St-Pierre, qui vivait avec la présence hantée d’une chaise. Les effets spéciaux très réalistes et la qualité du tournage ont placé la barre haute pour les films qui allaient suivre dans la soirée.

Cette rencontre entre le public et ces passionnés, qui travaillent souvent dans l’ombre, permettait de mieux comprendre l’univers de création de chacun d’eux.

Parmi les autres œuvres de la portion locale, Sylvain Robert a présenté son court-métrage La trame, réalisé en seulement 8 heures, et dont l’action se situe dans les passages souterrains de l’UQTR. Au son d’une trame sonore mystérieuse, la comédienne Myriam Lortie, ancienne étudiante de l’UQTR et ex-rédactrice en chef du Zone Campus, parcourt les corridors en croyant sentir la présence d’autres individus. Le suspense révèle ultimement une fin plutôt surprenante.

Une foule d’autres présentations locales et variées sur le thème de l’horreur ont été présentées. L’ambiance dans la salle était chaleureuse. Les cinéastes venaient se confier au public, à tour de rôle et sans prétention. Cette rencontre entre le public et ces passionnés, qui travaillent souvent dans l’ombre, permettait de mieux comprendre l’univers de création de chacun d’eux.

Pour conclure le volet local de la soirée, les organisateurs de l’événement, également cinéastes à leurs heures, Joël Dion, Jean-Gabriel Pothier et leur groupe Les cobras de la nuit sont montés sur scène. Ils se sont revêtus de leurs plus beaux habits des années 1980, afin de présenter en primeur leur nouveau vidéoclip de leur chanson Le premier qui meurt. C’est sur cette note humoristique que s’est terminée la première partie de la soirée.

La prochaine soirée KINO 3R se tiendra le 5 décembre prochain au Satyre Cabaret-Spectacle. Pour plus d’informations : www.kino3r.tv.

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