2e match régulier de la LUITR : victoire des Verts contre les Oranges

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Le lundi 31 octobre, 20h, à la Chasse-galerie, avait lieu le deuxième match en saison régulière de la ligue d’improvisation universitaire de l’UQTR (LUITR). L’équipe des Verts y affronta l’équipe des Oranges. La joute se solda par une victoire des Verts avec la marque de 7 contre 4 pour l’équipe adverse.

Les animateurs de la soirée : Mathieu Plante et Marc-André Marion-Flamand. Crédits : Léa Pilote.

Une cinquantaine de personnes s’étaient réunis au café-bar étudiant pour y voir le spectacle d’improvisation. Quelques personnes étaient même costumées. Des costumes plus classiques, mais nous pouvions également y observer un homme-sandwich arborant des pancartes électorale du Parti québécois. Assez original, alors que l’élection provinciale vient à peine de se conclure.

Les alignements partants

L’équipe des Verts était constituée de Anthony Leclerc (capitaine substitut), Gabriel Lecompte, Sophie Toutant-Paradis et Nicolas Prévost. De son côté l’équipe des Oranges était composée de Sophie Béland (capitaine), Victor Pellerin, Mégan Gervais et Alexandre Barbeau.

Félix-Antoine Aubé-Lechasseur assurait le son et l’éclairage, alors que l’animation était sous l’égide de Marc-André Marion-Flamand et Mathieu Plante. L’arbitre était nul autre que Jocelyn Garneau.

Trois joueurs/euses de l’équipe des Oranges. Crédits : Léa Pilote.

Un arbitrage désopilant

Plusieurs interventions et pénalité données par l’arbitre provoquèrent les réactions de la foule. Nottament, quelques pénalités pour clichés, clichés liés à des films d’épouvante. Il décerna même aux Verts une pénalité pour « massacre de la langue française ». Il argumenta : « si on veut utiliser le passé simple, il faudrait le connaître. »

Les divers arbitre de la LUITR font toujours partie intégrante du spectacle donné par la ligue uqutérienne. Et c’est avec grand plaisir que nous les huons chaque semaine, comme le demande la tradition.

L’arbitre Jocelyn Garneau. Crédits : Léa Pilote.

« La magie de tous les jours  »

La deuxième improvisation vit les Verts réaliser une fable au ton lyrique, quasi bucolique. Elle y montrait, dans les actions d’un jeune ingénu, la magie du quotidien. Sur fond de narration poétique au micro, le jeune homme rencontrait un vendeur de couteaux. Malgré ses premières réticences, il alla jusqu’à écouter le commerçant suspect en poignardant l’ami de ce dernier. Il fit même le geste belliqueux avec plaisir. Le tout aboutit sur une demande en mariage.

Cette scénette montre bien l’humour décalé et légèrement absurde, caractéristique de la LUITR. Un humour touchant le public qui en redemande.

Buzzer et revirements de langue

La sixième improvisation du match avait pour thème  « fin de vie » et pour catégorie changement de sens ou buzzer. Lors d’une improvisation de cette catégorie, le/la joueur/euse doit changer son action ou ses dires précédents immédiatement à un coup de sifflet de l’arbitre. Celui-ci s’en fit à cœur joie en faisant recommencer certaines phrases ou actions à plusieurs reprises.

Cette scénette mixte avait en son centre un tueur à gage. Celui-ci tentait de faire de sa nièce la relève de sa profession. La fillette tua finalement son propre oncle. Mais le meurtre par arme à feu fut sifflé à plusieurs reprises par Garneau, ce qui offrit au public une poignée de variations hilarantes.

Le capitaine substitut des Verts, Gabriel Lecompte. Crédits : Léa Pilote.

Dora l’exploratrice

Au retour de la pause faisant suite à la première demie, les Verts livrèrent une improvisation à la manière de Dora l’exploratrice. La joueuse Toutant-Paradis demandait même la participation du public. Si vous connaissez l’émission, vous savez ce à quoi je fais référence. Et le public, lui, s’époumonait gaiement : « Chipeur, arrête de chiper! ».

«La vie avant, la vie après »

La dernière improvisation, de nature comparée, avait pour thème : « la vie avant, la vie après ». Elle était de catégorie personnage de soutien. C’est à dire que les protagonistes de la scénette devaient être issus de rôles secondaires présentés dans les improvisations antérieures.

Les Verts présentèrent une improvisation simili dramatique sur fond de la musique Mad world. L’on finissait même par s’y rouler dans la peinture avant de l’ingérer, le mélodrame étant poussé à son paroxysme.

De leur côté, les Oranges présentèrent des parents sévères reprochant à leur fille de ne pas être à la hauteur de l’héritage familial. L’horreur (mais surtout l’humour) résidant dans le fait que cette famille était en fait des esprits meurtriers sévissant dans les bois. Échange hilarant entre les personnages : alors que l’esprit disait : « tu peux courir! », le personnage naïf et enjoué incarné par le joueur Barbeau répondait : « Oh, mais moi je préfère gambader! ».

La joueuse des Verts, Sophie Toutant-Paradis. Crédits : Léa Pilote.

Les étoiles du match

L’étoile des Verts aux Oranges fut décernée à Victor Pellerin. Alors que l’étoile des Oranges aux Verts fut attribuée à Anthony Leclerc. Pour sa part, l’étoile de l’arbitre fut remise à Sophie Béland, capitaine des Oranges.

L’équipe des Oranges méritait amplement ces deux étoiles. En effet, il faut avouer que si la victoire des Verts fut réalisée avec un grand écart, le niveau de jeu objectif, lui, était beaucoup plus serré.

Retrouvez la LUITR pour le troisième match régulier de la saison, le lundi le 7 novembre, 20h, à la Chasse-galerie. Les Rouges y affronteront les Bleus.

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