Du 24 au 27 mars dernier, avait lieu l’édition 2022 du Salon du livre de Trois-Rivières. Retour très attendu après une édition 2020 simplement annulée et une édition 2021 en ligne, situation sanitaire oblige. Ce fut un rassemblement énergique pour tous et toutes les amateurs/trices de littérature de la Mauricie, et au-delà. En effet, l’équipe de l’évènement mentionnait déjà que l’aspect le plus populaire de ce type de salon manquait à l’édition précédente : le bouquinage, sport national des amateurs de livres physiques.
Des personnalités de renom
L’édition de cette années avit pour président d’honneur nul autre que Michel Jean. Auteur d’origine innue, traitant particulièrement de la vie de ses ancêtres (Kukum, Atuk etc.), celui-ci brille par sa plume, mais aussi la tendresse et la véracité avec laquelle il parle des ses aïeuls.
De plus, de nombreuses conférences furent rendues possible en présentiel sur la scène Radio-Canada. Ainsi, des auteurs comme Alain Farah ou Éric Bédard prirent la parole pour des conférences concernant leurs derniers écrits. Même des organismes régionaux, comme le cercle de lecture féministe de Trois-Rivières, animèrent des conférences devant public.
Un salon plus petit qu’à l’habitude
La première constatation lors de cette édition 2022 fut la moindre envergure du Salon par rapport aux années précédentes. En effet, les kiosques semblaient plus petits, les intervenantEs moins nombreux/euses et le nombre de groupe d’édition moins conséquent. Pourtant, cela n’était pas qu’une impression alimenté par l’aspect lointain des derniers évènements. En effet, le Salon du livre de Trois-Rivières avait bel et bien déjà annoncé sur son site internet que les espaces entre les kiosques seraient plus grands et que ces mêmes kiosques seraient plus petits afin de permettre « une meilleure circulation du public ».
Une offre diversifiée
Malgré tout, le Salon en a offert pour tous les goûts littéraires. Ainsi, nous pouvions y trouver de grandes maisons d’éditions québécoises (le Boréal, Mémoire d’encrier, Le Quartenier etc.), mais aussi de plus petits groupe comme La Plume d’Or. Cette maison d’édition, située à Montréal, se spécialise dans l’édition d’auteurs et d’autrices émergentEs, spécifiquement dans le genre du fantastique et du policier.
D’ailleurs, je pu m’entretenir avec une éditrice qui passa en revue pour moi ses dernières publications. Cette rencontre direct avec les artisanNes du livre québécois est ce qui fait tout le sel d’un tel évènement.
Une disponibilité pour les plus jeunes
Un tel évènement est particulièrement important pour les plus jeunes. En effet, il permet de rendre « spectaculaire » le monde du livre et de permettre aux enfants de rencontrer les créateurs/trices de leurs héros ou héroïnes.
La 34e édition n’y faisait pas défaut grâce au petit salon du livre Marmen et à l’espace jeunesse du même commanditaire. De plus, de nombreuses maisons d’édition spécialement adressées à un jeune public étaient présentes comme Alire ou les édition Presse Aventures. N’oublions jamais que c’est probablement grâce à l’aspect grandiose de tels évènement que nous sommes nous-mêmes devenus friands de papier. Et qu’il faut, sans hésitation, passer le flambeau en rendant accessible la lecture è tous les âges.