5 jours pour l’itinérance : Dans la peau d’un itinérant

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Anne-Marie Lemieux et Martin Cliche-Boudreault devant leur camp à l’UQTR. Photo : C. Sabas

Par Cassandra Sabas, journaliste

Du 11 au 15 mars derniers, cinq étudiants de l’UQTR ont décidé de sensibiliser la communauté universitaire à l’itinérance en installant leur camp sur le campus.

«C’est majoritairement pour amasser des fonds pour la maison du Havre et pour vivre l’expérience d’être itinérants et tenter de sensibiliser les gens autour de nous, de changer le regard des gens sur l’itinérance», expliquent Anne-Marie Lemieux et Martin Cliche-Boudreault lorsqu’on leur demande la raison de leur participation à 5 jours pour l’itinérance.

«Five days [for the homeless], c’est parti en Alberta en 2005 et ça s’est répandu à travers tout le Canada. Il y a maintenant 27 universités qui le font», mentionne Mme Lemieux. «Le principe, c’est que cinq étudiants vivent la vie des itinérants pendant cinq jours. Donc tu dors dehors, t’as pas le droit de te laver, pas le droit d’utiliser la technologie […], la seule nourriture c’est celle que les gens nous donnent, c’est des dons.»

«Le principe, c’est que cinq étudiants vivent la vie des itinérants pendant 5 jours» – Anne-Marie Lemieux

Les itinérants de l’UQTR restent avant tout des étudiants. Ils participent à leurs cours et rendent leurs devoirs. «On priorise le fait d’être étudiant en essayant de conserver les règles du 5 jours le plus possible», précise M. Cliche-Boudreault.

Obtenir des fonds pour Le Havre est l’un des objectifs principaux du 5 jours pour l’itinérance de l’UQTR. Ce centre de Trois-Rivières a trois objectifs majeurs : l’hébergement d’urgence des personnes dans le besoin, l’accompagnement continu des personnes les plus démunies et fragiles, et l’amélioration des conditions de vie et de la participation sociale des itinérants.

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