Correction (2 oct. 9h30): une citation de François Landry, attaché politique de l’AGE UQTR, laissait entendre qu’il n’y avait pas eu de démission à l’AGE UQTR l’an dernier. Par contre, une seule démission a eu lieu, celle de Frédéric Déru, vice-président aux affaires sociopolitiques. C’est il y a deux ans qu’il n’y a pas eu de démissions.
Une nouvelle présidente est entrée en fonction le 24 septembre dernier à l’UQTR. Il s’agit de Mme Carol-Ann Rouillard, élue à majorité au conseil d’administration du 18 septembre, lors d’un vote secret.
«J’ai siégé plusieurs années au conseil d’administration, et j’ai eu envie de m’impliquer à un plus haut niveau. J’ai eu envie de faire partie du conseil exécutif.» : voilà ce que la nouvelle présidente affirme lorsqu’on lui demande pourquoi elle a posé sa candidature.
L’étudiante en dernière année au baccalauréat en études françaises dit être consciente d’avoir hérité d’un «mandat chargé» : «Je sais que ce poste représente beaucoup de travail, mais je vais prendre un jour à la fois.»
Mme Rouillard tient, dans l’année qui vient, à retravailler la structure de l’organisation dans le but d’améliorer la communication entre l’AGE et ses membres. Elle veut aussi rendre les services aux étudiants plus accessibles.
Démissions
Carol-Ann Rouillard a comblé le poste laissé vacant par la démission du président sortant Ludovick Nadeau, après un vote de non-confiance des membres de son équipe. Il s’agissait alors de la deuxième démission d’un membre du conseil exécutif depuis les dernières élections générales de l’UQTR au printemps dernier.
Une troisième démission a été déposée, cette fois-ci de la part du vice-président aux cycles supérieurs qui a été élu en conseil d’administration il y a quelques semaines seulement.
Les raisons de cette démission sont de nature personnelle. Selon l’attaché politique de l’AGE UQTR, François Landry, les étudiants ne se doutent pas toujours de l’ampleur de la tâche que représente un poste au conseil exécutif : «Souvent, les gens ne comprennent pas le poste qu’ils vont combler. Ils voient un poste avec une bourse qui vient avec et ils posent leur candidature, ils sont élus et… ce n’est pas ce à quoi ils s’attendaient.»
«Il y a seulement l’an passé où il n’y a pas eu de démissions, les années précédentes, il y en a toujours eu. Alors même s’il y en a eu trois cette année, c’est plutôt normal.» – François Landry, attaché politique de l’AGE UQTR
À savoir si les différents postes pourraient être mieux expliqués aux candidats, M. Landry est clair : «C’est à eux de venir s’informer. Certains passent dans nos bureaux et nous posent des questions. Quand ils nous demandent on fait combien d’heures par semaine, on leur dit que ça dépend. Ça peut être 70 heures, comme ça peut être deux heures.»
Selon l’attaché politique, il ne faut pas s’inquiéter de ces trois démissions en quelques mois. «Il y a seulement l’an passé où il n’y a pas eu de démissions. Les années précédentes, il y en a toujours eu. Alors même s’il y en a eu trois cette année, c’est plutôt normal.»
Et est-ce que la nouvelle présidente comprend ce dans quoi elle a mis les pieds? «On l’espère! Non, mais certainement, ayant siégé au conseil d’administration, elle connait bien l’AGE», répond la secrétaire générale de l’AGE UQTR, Jasmine Raymond-Drainville.
Pour ce qui est de la vice-présidence aux cycles supérieurs, le poste sera comblé au cours du mois d’octobre.