Amnistie Internationale: En finir avec le racisme systémique

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Amnistie Internationale UQTR
Le comité d’Amnistie Internationale de l’Université du Québec à Trois-Rivières prend des mesures particulières afin de signifier son désaccord face à l’inaction gouvernementale en ce qui a trait au racisme systémique. Crédit: Gracieuseté

Après les nombreux événements des derniers mois qui auraient mis de l’avant les injustices vécues par les personnes noires et de couleur, le premier ministre François Legault avait mentionné qu’il n’y avait pas de racisme systémique au Québec.

Ce serait à la suite de ces déclarations que le comité d’Amnistie Internationale de l’UQTR aurait décidé de se lancer dans une campagne de lutte contre le racisme systémique. La mission de ce comité, qui est composé de quelques étudiantEs provenant de différents programmes, a pour mission de militer, d’informer, de mobiliser et de sensibiliser la communauté étudiante sur les droits humains tout en la conscientisant sur les évènements actuels dans les pays défavorisés.

Une cause importante

Selon Amnistie Internationale, «Le racisme systémique désigne l’ensemble de la structure sociétale composée d’institutions, de lois et de politiques qui maintiennent un système d’inégalités qui privilégie et opprime différents groupes dans la société selon l’identité raciale qui leur est attribuée.»

«C’est une cause qui nous tient tous à cœur pour différentes raisons et qui nous rejoint sur le plan émotionnel à différents niveaux.»

Afin de suivre la mouvance lancée par l’organisation canadienne d’Amnistie Internationale, le comité uqterrien a créé une pétition sur les réseaux sociaux à propos du racisme systémique. Toutefois, la pétition centralise ses demandes à la province québécoise. «Nous voulons sensibiliser le gouvernement québécois à la réalité des minorités en allant porter la pétition à Jean Boulet, député de Trois-Rivières, le ministre responsable de la région de la Mauricie et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Nous voulons aussi que le gouvernement reconnaisse l’existence du racisme systémique.»

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À l’heure actuelle, le comité a presque atteint son objectif qui est d’obtenir 1000 signatures sur la pétition. Dans cette dernière, le comité s’adresse directement au député trifluvien afin de demander au gouvernement caquiste de reconnaître qu’il y a un problème de racisme au Québec «en ce qui concerne tant les Premières Nations, les Inuits que les minorités visibles».

L’organisation d’Amnistie Internationale UQTR. Crédit: Gracieuseté

Entrevues à venir

Afin de mobiliser et d’éduquer la communauté étudiante sur les enjeux liés aux réalités des minorités visibles, le comité Amnistie Internationale de l’UQTR publiera sur ses divers médias sociaux des entrevues pour démontrer que ce type de discrimination est beaucoup plus fréquent que nous pourrions le penser.

«Nous souhaitons faire comprendre aux gens que le racisme systémique est un sujet controversé sur lequel nous devons nous éduquer et nous sensibiliser, puisqu’il y a une différence entre le racisme et le racisme systémique.»

Les entrevues, qui seront sous formes de vidéos, permettront aussi au comité de montrer son appui envers toutes les personnes ayant vécu du racisme systémique en brisant l’isolement et le tabou. Tous et toutes les étudiantEs de l’UQTR pourront accéder à ces capsules via les pages Facebook et Instagram du comité.

Pour signer la pétition d’Amnistie Internationale, cliquez ici.

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