Anciens étudiants, que sont-ils devenus?: Mathew James MacDonald

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Mathew James MacDonald sur son premier EP Crise d’Octobre. Photo: Kerry Désormeaux
Mathew James MacDonald sur son premier EP Crise d’Octobre. Photo: Kerry Désormeaux

Enseignant en éducation physique et à la santé à temps plein et auteur-compositeur-interprète à temps partiel, Mathew James MacDonald fait partie de ces gens qui vivent pleinement. Il oscille entre deux personnages: celui qui se donne en classe, et celui qui se donne sur scène.

Originaire de Rouyn-Noranda, l’enseignant-artiste a choisi d’étudier à l’UQTR, soit à plus de 700 kilomètres de sa terre natale, puisque le programme d’enseignement en éducation physique et à la santé n’était pas disponible en Abitibi-Témiscamingue. Pour Mathew James, s’éloigner et vivre la vie d’universitaire lui a permis de se connaître davantage. Ce dernier, qui réalise de la musique depuis l’âge de 14 ans, a exploité son potentiel notamment à la Chasse Galerie de l’UQTR, où il présentait ses propres créations lors des Mardis Karaoké.

«Tout ce que je voulais faire quand j’étais jeune, je suis en train de le réaliser»

L’importance de croire en ses rêves.

«Tout ce que je voulais faire quand j’étais jeune, je suis en train de le réaliser», remarque-t-il. C’est dû à son acharnement que Mathew James est rendu où il est. Celui-ci s’est littéralement bâti un univers pour abonder dans le sens de ses ambitions. Dans cette mesure, il vit avec son frère, qui fait partit de ses projets musicaux, dans une maison qu’ils ont construite. C’est dans son garage/studio qu’on peut le retrouver à produire ses chansons. Petit train, va loin.

Depuis deux ans, il est détenteur d’un poste à tâche pleine dans deux écoles primaires à Rouyn-Noranda et il affirme que plus il avance dans sa carrière, plus il aime ce qu’il fait. L’enseignant apprécie d’une part, être vu comme un modèle par les enfants, et d’autre part la motivation qu’ils montrent envers ses cours. Ayant enseigné aussi au secondaire, Mathew James est en mesure d’affirmer qu’il préfère la clientèle primaire de celle du secondaire. Ce qu’il apprécie par ailleurs de son métier, c’est qu’il lui permet de concilier ses deux plus grandes passions: le sport et la musique.

Faire de la musique de sa vie, ou vivre de sa musique – une question d’équilibre

Comme le confie Mathew James, «la musique le soir, la fin de semaine, ça me permet de décrocher, de garder un bon équilibre mental… Un esprit sain dans un corps sain». Ce dernier crée donc, d’abord dans son propre intérêt, et après, pour un public. Or, il est important pour lui de rester vrai dans ce qu’il fait, c’est pourquoi il a choisi de rester indépendant d’une compagnie de disque.

Somme toute, lorsqu’il rédige ses textes et sa musique, il s’inspire de sa réalité de Rouyn-Norandien, celle à laquelle tout le monde peut s’identifier. On parle d’être pris dans un monde éphémère où tout va vite.

Se démarquer lorsqu’on reste en région

Son premier EP intitulé Crise d’Octobre est sorti en janvier 2014. Il reste toutefois difficile de faire parler de soi ailleurs que sur la scène Hip-Hop régionale, car comme l’indique l’artiste, «Les rappeurs ici [à Rouyn-Noranda] y court pas les rues, y sont dans rue… Pis y’a une raison pour ça». En ce sens, peu d’artistes sérieux dans son genre se retrouvent en région, il faut traverser le parc de La Vérendrye pour atteindre davantage de gens, ce qui relève dans ce cas-ci, d’un défi supplémentaire.

Mathew James et son équipe (Steven John MacDonald, Bryan Meyers et Vincent Desjardins) travaillent présentement sur le prochain EP, dont la sortie est prévue en mai 2015.

Pour écouter gratuitement son album : http://mathewjames1.bandcamp.com/.

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