Au mois d’octobre prochain, le Collectif de la Main perdue ouvrira une boutique-atelier dans le local adjacent à A.T.D. Boutique Atelier. Petit aperçu de deux endroits qui fusionnent pour mieux créer.
Une boutique hors de l’ordinaire
La rue Notre-Dame accueille depuis maintenant plus d’un an A.T.D. Boutique Atelier. L’initiative a été faite par Andréane Dessureault alors qu’elle avait eu un coup de foudre pour le local dans lequel elle a finalement installé sa boutique. C’est une boutique qui se démarque d’ailleurs des autres, non seulement par sa vocation, mais aussi par son contenu. «J’aime bricoler les vêtements et aussi les meubles. Et je voulais partir une boutique un peu plus funky que ce qu’on avait à Trois-Rivières. Mon but était de faire quelque chose de différent.»
Et pour être différent, ça l’est. Les visiteurs trouveront chez A.T.D. des vêtements neufs, mais aussi recyclés, et certains mêmes qu’elle a modifiés. Près de 25% de la boutique présente des morceaux qu’elle a trouvés dans les friperies pour ensuite les retaper et leur donner une deuxième vie. Rares sont les congés d’ailleurs, puisque lors de ses temps libres, elle court les sous-sols d’églises et les brocantes pour dénicher des vêtements à présenter dans sa boutique. Elle offre aussi conjointement un service de couturière[v1] .
Après un an d’existence, la boutique s’est mise en mode évolution. Le local adjacent à la boutique sera maintenant additionné au lieu actuel pour offrir plus de services. «Le local à côté est déjà connexe, et c’était dans mes plans d’ouvrir une petite section « antiquités ». Quand les gars ont parlé qu’ils cherchaient une place pour exposer, je leur ai proposé l’idée de jumeler ça, et ils ont accepté.»
«Le local à côté est déjà connexe, et c’était dans mes plans d’ouvrir une petite section « antiquités ». Quand les gars ont parlé qu’ils cherchaient une place pour exposer, je leur ai proposé l’idée de jumeler ça, et ils ont accepté.» -Andréane Dessureault
Partager l’art
Les principaux concernés, ce sont les membres du Collectif de la Main perdue. Composé de Philippe Lafontaine, David Therrien, Justin Marchand et Étienne Turmel, le collectif a été créé il y a environ un an par quatre amis qui partageaient une passion pour l’art. C’était en quelque sorte un incitatif pour les quatre artistes à créer. Alors qu’ils se cherchaient un atelier, Andréane leur a proposé la colocation de l’espace libre à côté de la boutique. La Boutique-Atelier du Collectif de la Main perdue est ainsi née.
«On se cherchait un atelier où travailler, et l’opportunité de la boutique est arrivée. À partir de ce moment-là, on savait qu’on voulait se partir un atelier qui serait en même temps une boutique et une galerie d’art», ajoute Philippe Lafontaine. Ces différentes vocations sont d’ailleurs une part intégrante de leur projet. Le local présentera les antiquités qu’Andréane va retravailler, mais aussi leurs œuvres et quelques créations connexes.
De plus, ils veulent que leur boutique-atelier soit une occasion pour les artistes locaux de présenter leurs créations. Ainsi, ils tenteront de présenter chaque mois des expositions différentes qui présenteront des artistes qui n’ont peut-être pas l’expérience pour exposer dans les autres galeries. Le Collectif mise aussi sur la polyvalence du local. C’est une boutique, un atelier, une galerie, et l’endroit peut même être loué pour réunion ou autre. Philippe Lafontaine insiste sur le fait que la boutique est là avant tout pour être partagée à la population et servir à l’art local. L’ouverture de la Boutique-Atelier du Collectif de la Main perdue se fera au courant du mois d’octobre.
Pour en savoir plus sur A.T.D. Boutique-Atelier et le Collectif de la Main perdue, visitez leur page Facebook respective.