Arts visuels: L’art taïwanais s’invite à Trois-Rivières

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Guy Langevin (3e à gauche), Marie-Andrée Levasseur (4e à gauche), Marie-Ève Berubé (1ère à droite) et 4 artistes taïwanais. Photo: Geneviève Guillemette
Guy Langevin (3e à gauche), Marie-Andrée
Levasseur (4e à gauche), Marie-Ève Berubé (1ère à droite) et 4 artistes
taïwanais. Photo: Geneviève Guillemette

Jusqu’au 9 mars prochain, le Centre d’exposition Raymond-Lasnier accueille l’exposition Printed in Taïwan où près de 30 artistes taïwanais présentent leurs œuvres.

Mine de rien, la ville de Trois-Rivières a une grande notoriété dans le monde de l’estampe. Non seulement elle accueille tous les deux ans la Biennale internationale d’estampe contemporaine, mais elle héberge des artistes reconnus mondialement dans cet art. Parmi ceux-ci se trouve Guy Langevin, qui est à la tête de l’exposition Printed in Taïwan. Lors de sa participation dans un jury d’une biennale d’estampe, il a rencontré Rock Shen Chin Yuan et l’idée de faire un échange est alors née.

Après plus de deux ans de préparation, les deux commissaires présentent finalement une exposition à Trois-Rivières qui regroupe 27 artistes de Taïwan. Bien que Printed in Taïwan ne contient que des artistes taïwanais, le tout s’est fait de concert, puisque Rock Shen Chin Yuan a fait la sélection des œuvres et que Guy Langevin en a fait la mise en place au CER-L. De plus, l’Atelier Presse Papier a collaboré en encadrant toutes les œuvres de l’exposition.

Taïwan tapissée

C’est donc plus d’une centaine d’œuvres que l’on peut voir au Centre d’exposition Raymond-Lasnier. Chaque artiste sélectionné par Rock Shen Chin Yuan présente de trois à cinq œuvres pour montrer l’éventail de son talent. Contrairement à certaines expositions plus espacées, ce sont des estampes une à la suite de l’autre qui ornent les murs du centre.

Après plus de deux ans de préparation, les deux commissaires présentent finalement une exposition à Trois-Rivières qui expose 27 artistes de Taïwan.

Loin d’être chaotique, le tout dresse une murale impressionnante de différents styles d’estampes. Parce qu’en plus de présenter des artistes d’ailleurs, l’exposition se trouve à être un parfait exemple des multiples manières de faire de l’estampe. Les visiteurs peuvent donc voir de la sérigraphie, de l’eau-forte, de la manière noire, de la photogravure, de l’estampe numérique et de la lithographie.

Un autre aspect intéressant de l’exposition est sa grande diversité de sujets représentés, puisqu’on y retrouve autant de l’art traditionnel que moderne. Une œuvre particulièrement impressionnante est The City in Kun Island III de Chen Yu-Ju qui mélange estampe numérique et dessin. On y voit représentée une énorme baleine presque entièrement immergée dans l’eau, sauf une partie de son dos sur laquelle se trouve une ville. Les couleurs sobres et le souci du détail hypnotisent rapidement.

Pour ce qui est de l’art traditionnel, il est magnifiquement représenté avec la série d’œuvres de Guo Rong-Hua. Avec la technique de la gravure sur bois, il a représenté, notamment avec Dragon-Headed, les gardiens du temps qui éloignent les mauvais esprits dans la tradition taïwanaise. Alors que plusieurs estampes affichent des couleurs grises, celles-ci illuminent la salle avec du jaune, du rose et du vert éclatant.

Joindre l’utile à l’agréable

Même si l’exposition débutait le 26 janvier, le vernissage de l’exposition avait pour sa part lieu le 9 février, puisque cette fin de semaine concordait avec la visite de certains des artistes taïwanais. En plus d’être présent au vernissage, ils étaient de passage à la Galerie r3 de l’UQTR le 10 février pour faire une conférence sur l’estampe, la recherche en art et la production artistique.

Pour plus d’information, visitez le www.cer-l.ca.

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