Assemblée générale spéciale de l’AGE UQTR: Le remboursement à l’AEMS est rejeté

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Jean-François Chapdelaine, étudiant en communication sociale et porte-parole de l'AEMS. Photo: S. Paradis
Jean-François Chapdelaine, étudiant en communication sociale et porte-parole de l’AEMS. Photo: S. Paradis

L’Assemblée générale spéciale (AGS) de l’Association générale des étudiants du 1er avril a inclus, dans l’ordre du jour, la revendication de l’AEMS de se faire rembourser la totalité des charges de 10% appliquées à son approvisionnement de quatre mois à la Chasse Galerie. Les membres ont voté et la demande a été refusée.

Comme le CA n’a pas pu statuer sur la demande de restitution de la somme de 10% par la Chasse à Sarrazin à la Chasse Galerie, lors du CA du mois de février, il a été demandé aux membres présents à l’Assemblée générale spéciale de trancher sur le sujet. Favorable à cette idée de faire voter l’assistance, Jean-François Chapdelaine, étudiant en communication sociale et porte-parole de l’AEMS, a ouvert le débat en rappelant à l’audience l’historique du contrat conclu entre l’AGE et l’AEMS ainsi que la vocation non lucrative de la Chasse à Sarrazin. Les membres de l’assemblée ont procédé à un vote pour statuer sur le cas. Bien que ces derniers aient eu des avis partagés, la majorité des votants a manifesté son opposition à cette idée de remboursement.

Si certains légitiment la restitution des 10% par l’AGE, d’autres trouvent le projet de la Chasse à Sarrazin noble, certes, mais trouvent que les bénéficiaires du projet sont restreints. «Les fonds amassés seront uniquement redistribués aux trois associations du pavillon Michel-Sarrazin, à savoir l’Association des étudiants en psychologie (AEP), l’Association des étudiants en psychoéducation (AEPE) et l’Association des étudiants aux cycles supérieurs en psychologie (AECSP), qui ne représentent pas toute la population étudiante», s’accordent à dire plusieurs étudiants qui sont intervenus à la plénière. Selon certains membres, les recettes financières de l’AEMS devraient être versées à l’ensemble de la communauté universitaire, par exemple sous forme de bourses individuelles ou de soutiens financiers dont pourrait profiter une plus grande proportion.

Si certains légitiment la restitution des 10% par l’AGE, d’autres trouvent le projet de la Chasse à Sarrazin noble, certes, mais trouvent que les bénéficiaires du projet sont restreints.

Les non favorables à cette revendication de l’AEMS ont rapidement posé la question à l’assemblée: «Pourquoi l’AEMS a-t-elle accepté de signer le contrat d’approvisionnement stipulant les charges de 10% si c’est pour demander un remboursement par la suite?» La revendication de l’AEMS est perçue comme un non-respect de l’accord signé. L’AGE a alors rappelé avoir déjà retiré la surcharge de 10% sur certains produits, comme les sandwichs.

Comité évaluateur

La requête de l’AEMS de se faire rembourser la totalité ayant été battue à majorité, son porte-parole a demandé un autre vote pour la mise en place d’un comité. Proposition qui a été adoptée majoritairement par les membres de l’assemblée. En effet, ce comité sera composé de représentants de l’AGE et de l’AEMS avec des personnes neutres. Seront donc exclues les personnes ayant participé aux précédentes négociations concernant ce dossier. Ce comité aura donc pour mission d’évaluer le travail effectué par la Chasse Galerie pour la Chasse à Sarrazin au courant du mois d’avril pour déterminer un montant fixe alloué aux heures passées à traiter les commandes. L’AEMS soutient que préparer la commande ne nécessiterait pas quatre heures par semaine. «La Chasse au Michel-Sarrazin ne veut pas faire de l’argent, mais ne veut pas en perdre non plus», commente Monsieur Chapdelaine.

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