Association des étudiants camerounais de l’UQTR: Une association inclusive et facilitatrice

1
Publicité
Le président de l’AECTR entouré de deux membres. Photo: D. A. Ramisahanitra
Le président de l’AECTR entouré de deux membres. Photo: D. A. Ramisahanitra

L’Association des étudiants camerounais de Trois-Rivières (AECTR) célèbre cette année son 20e anniversaire. L’AECTR compte actuellement près de 50 membres actifs et assidus aux réunions mensuelles, sans compter ceux qui sont déjà intégrés et qui ont, pour certains, leur carte de résidence permanente.

Le 30 janvier dernier, c’est dans une chemise traditionnelle camerounaise que le président de l’Association des étudiants camerounais de Trois-Rivières (AECTR), Guy Valery Ayissi, a tenu à présenter les raisons d’être, les missions et les projets de cette association.

Mission

Comme toutes les associations étudiantes, l’AECTR a une mission bien définie. La première est la fonction d’aide à l’«intégration», autant au sens formel qu’au sens large. En effet, après la journée d’accueil officielle des étudiants étrangers de l’UQTR, l’AECTR consacre une seconde journée pour accueillir les nouveaux étudiants camerounais à sa façon. Le 10 janvier dernier, l’association a organisé la réunion des nouveaux Camerounais inscrits à la session d’hiver qui a réuni environ 40 personnes. Les responsables du Service aux étudiants (SAE), Louise Giroux et Véronique Myre, étaient aussi sur les lieux. Cette dernière a fait un discours sur la façon dont un universitaire pourrait gérer son temps pour être efficace et survivre en s’adaptant à un nouveau système. Durant cette rencontre, Olivier Sosso, étudiant camerounais, a partagé ses expériences universitaires par rapport aux rythmes d’études. Toujours dans cette mission d’intégration, une autre journée spécialement consacrée aux activités de reconnaissance des lieux, pour les nouveaux venus, est toujours planifiée au début de chaque session. «Durant cette journée, l’association, par l’intermédiaire de ses membres, initie les nouveaux aux activités de routine, comme faire son épicerie par exemple», raconte le président de l’AECTR.

Par ailleurs, conscient de la différence culturelle entre le Canada et le Cameroun, l’AECTR veut aussi aider les nouveaux étudiants dans leur processus de socialisation. Monsieur Valery explique par exemple que le terme «non» peut ne pas être catégorique dans la culture de son pays, contrairement au continent nord-américain où le «non» signifie vraiment «non». Tout ceci afin de faciliter les travaux de groupe ou les rapports au quotidien entre les étudiants ou avec les professeurs.

Calendrier des activités

Selon les dires de Monsieur Valery, l’AECTR est une association active. Pour le premier trimestre de l’année seulement, les membres des réunions mensuelles ont concocté une soirée camerounaise à la Chasse Galerie et un voyage gastronomique camerounais au 1012, qui étaient respectivement prévus pour le 7 et le 12 février. Typiquement camerounais, mais ouverts à tout public, l’ambiance et le décor de cette soirée étaient à l’image du pays.

«L’AECTR est une association très inclusive et ouverte à tous.» -Guy Valery Ayissi

Favorisant aussi les activités sportives, l’AECTR organise sa première édition de mini-marathon d’une distance de 14 kilomètres, le 12 avril prochain. L’association espère rassembler une centaine de participants à l’évènement.

Enfin, en collaboration avec le SAE, le calendrier des activités de l’association prévoit aussi deux conférences prévues pour le 14 mars et le 2 mai. Si la première a pour objectif d’aider et d’accompagner la socialisation des nouveaux inscrits, celle du mois de mai se concentrera sur l’insertion professionnelle. À cet effet, des étudiants déjà diplômés et ayant déjà intégré le monde du travail témoigneront de leurs expériences.

Outre le recrutement de nouveaux membres camerounais qui se réalise par le phénomène de bouche-à-oreille, le SAE de l’UQTR informe l’AECTR de l’inscription de nouveaux étudiants camerounais au début de chaque session et les met en contact. À noter que cette association ne fait pas de distinction entre les étudiants camerounais et les autres étudiants étrangers. Le repas de Noël du 19 décembre a, par exemple, réuni une centaine de convives de dix nationalités distinctes. «L’AECTR est une association très inclusive et ouverte à tous», conclut Monsieur Ayissi.

1 commentaire

  1. bonjour aux responsables de l’association. SVP je voudrais avoir toutes les infos pratique et la démarche à suivre pour étudier à trois rivière. çà me semble tellement contraignant couteux que çà peut dissuader quelqu’un qui veut postuler.
    Merci d’avance je compte sur votre aide

REPONDRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici