«Cerveau en tête»: Ce que le cerveau regarde…

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Sébastien Hétu, chargé de cours au département de psychologie, explique comment la recherche scientifique permet de mieux comprendre le cerveau dans un contexte de conformité social. Photo: David Ferron
Sébastien Hétu, chargé de cours au département de psychologie, explique comment la recherche scientifique permet de mieux comprendre le cerveau dans un contexte de conformité social. Photo: David Ferron

Du 13 au 16 mars derniers, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) était l’hôte de quatre conférences présentées dans le cadre de la semaine Cerveau en tête. Celle du lundi était offerte par Sébastien Hétu, chargé de cours au département de psychologie.

«Le regard social de notre cerveau et pourquoi il a parfois besoin de lunettes», titre de la conférence de monsieur Hétu, met de l’avant la notion de cerveau social. Pour mieux expliquer son sujet, celui qui est aussi chercheur postdoctoral à la Virginia Polytechnic Institute and State University a divisé sa communication en cinq parties: brève présentation de la neuroimagerie ou l’étude du cerveau par imagerie; l’humain et son cerveau social; les émotions et l’empathie; le conformisme social; l’isolement, le rejet et l’exclusion.

Tout au long de sa présentation, le chercheur en psychologie a donné des exemples de liens entre réaction cognitive, situation sociale et imagerie du cerveau. Parmi celles-ci se trouve un test où les participants devaient noter leur appréciation d’un visage sur une photographie. Les chercheurs ont par la suite présenté aux gens un résultat établi en laboratoire. Lors de la reprise dudit test, le pointage de la part des participants était devenu proche de celui émis par les chercheurs.

Monsieur Hétu présente ainsi deux régions cérébrales qui sont activées: celle réagissant aux récompenses/punitions et celle détectant les erreurs. Le cerveau social est donc, d’après le conférencier, celui qui réagit au contexte ambiant.

Imagerie cérébrale et comportement social peuvent présenter des liens intéressants.

Cette présentation était organisée par le Groupe de recherche en cognition, neurosciences, affect et comportement (CogNAC) de l’UQTR. Ce groupe organisait aussi les trois autres conférences: «Communication et vieillissement» et «Du babillage au clavardage: le langage dans toute sa complexité!», respectivement présentées par Sophie Chesneau et Dima Safi, professeures au département d’orthophonie; «Bilinguisme: acquisition d’une langue seconde après l’enfance» par Paul John, professeur au département en langues modernes et traduction.

Il est possible de voir gratuitement ces conférences ainsi que celles des années précédentes sur le site En Tête UQTR. Il suffit, dans la zone de recherche, de taper «cerveau en tête».

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