
L’équipe de ballon sur glace GT Québec, qui regroupe plusieurs athlètes de la région, a remporté la palme mondiale dans la catégorie mixte. L’équipe championne s’est imposée par la marque de 1-0 face à l’autre équipe du Québec en finale de ce rendez-vous mondial qui se tenait du 3 au 8 novembre dernier à Tomakomai, au Japon.
«Ça a très bien été là-bas! On a eu une fiche parfaite. La seule partie que nous n’avons pas gagnée, c’est un match nul en préliminaire contre l’autre équipe du Québec. Nous étions environ six ou sept joueurs qui étaient là il y a deux ans quand nous avions gagné notre premier titre mondial avec le Broom-Shak de Bécancour», soutient Félix Guévin, un attaquant de l’équipe championne.
C’est d’ailleurs lui qui a marqué le seul but lors d’une échappée dans le match de la finale face à l’Artic Québec. Sa récolte de cinq buts et trois passes au terme des huit matchs de la compétition lui a permis de se classer au premier rang des marqueurs de son équipe et au troisième échelon parmi tous les joueurs de la catégorie mixte.
«C’est une très belle reconnaissance. On a travaillé très fort pour cela. On avait une très bonne équipe on l’a prouvé!», indique l’athlète originaire de Saint-Léonard-d’Aston et ancien étudiant de l’UQTR.
La gardienne de but de l’équipe championne, Annabelle Côté, avoue que cette médaille d’or au championnat du monde représente un très grand accomplissement personnel.
«En finale, je m’étais mis beaucoup de pression puisque je suis gardienne de but. Lorsque Félix (Guévin) a marqué en échappée dans le match décisif, je me suis dit que si je ne faisais pas d’erreur, nous allions gagner le championnat du monde. Je suis restée concentrée et mes coéquipiers ont bien défendu notre territoire. Je suis très fière d’avoir remporté le championnat du monde, et je suis également très fière de ma performance», avoue celle qui étudie présentement à l’UQTR en enseignement de l’univers social au secondaire.
La gardienne de but de l’équipe championne, Annabelle Côté, avoue que cette médaille d’or au championnat du monde représente un très grand accomplissement personnel.
Fait encore plus impressionnant, Annabelle Côté n’a donné que deux petits buts pendant tout le tournoi, terminant la compétition avec six blanchissages en huit rencontres. D’ailleurs, les deux seuls buts qu’elle a accordés ont été marqués lors de la première journée de compétition.
«Par la suite, j’ai fait le travail avec l’aide de mes coéquipiers qui se sont porté à l’attaque, donc plus nous avions possession du ballon, moins j’avais de tirs.»
«Le règlement stipule qu’il doit y avoir obligatoirement trois gars et trois filles sur le jeu en tout temps. Le fait qu’on puisse compter sur une gardienne de qualité comme Annabelle, ça nous permet d’avoir un gars de plus sur le jeu, ce qui représente un atout majeur», indique Félix Guévin.
Un sport qui mérite d’être connu
Selon Annabelle Côté, la tenue d’une compétition de cette envergure donne un désir de performance dans les pays dans lesquels ce sport est moins développé, ce qui aide à le faire connaître.
«La popularité du sport reste encore à parfaire, mais au Canada, le niveau de jeu est très élevé», explique-t-elle.