
Une supplémentaire de l’avant-première du long métrage indépendant Saule sera présentée à Montréal le 29 janvier prochain. L’ancien étudiant de l’UQTR, Alexandre Gauthier, signe le scénario de ce film qui promet de révéler toute l’audace du jeune créateur. L’équipe travaille depuis deux ans sur ce projet qui a vu le jour grâce au sociofinancement. Le film avait déjà été projeté devant des salles combles en novembre à Montréal et en décembre à Trois-Rivières.
Le cinéma québécois a connu un essor fulgurant au début des années 2000. Il s’est taillé une place de choix dans le milieu international. Par contre, encore aujourd’hui, les projets d’envergures tardent à prendre forme, les subventions sont rares. Impatients et téméraires, les trois producteurs du film Saule sont allés de l’avant. Avec l’aide du public et avec différentes ententes, Alexandre Frigon, Emanuel St-Pierre et Alexandre Gauthier ont produit leur premier long métrage ensemble.
Après quelques expériences professionnelles dans la publicité et les courts métrages, les deux acolytes étaient mûrs pour le grand saut.
Saule raconte l’histoire d’une orpheline qui se retrouve dans un village perdu dans le but d’élucider le mystère entourant la disparition de ses parents. Le scénario de Gauthier est construit comme un casse-tête. La même histoire est racontée par cinq personnages différents. Chacune des versions amène des éléments nouveaux et permet au spectateur de remettre en place chacune des pièces du puzzle.
«Ça bien fonctionné, les gens ont aimé ça. C’est un défi qui a été relevé. C’est un film qui peut être vu une deuxième et une troisième fois. Il y a une profondeur, une richesse, une puissance», confie Alexandre Gauthier, enthousiaste en ce qui a trait à la réception du public.
Impatients et téméraires, les trois producteurs du film Saule sont allés de l’avant.

Alexandre Gauthier et Emanuel St-Pierre sont deux complices depuis la petite école. Les deux Trifluviens d’origine ont étudié à l’INIS à Montréal. Le premier est scénariste, le deuxième est réalisateur. Forts de leur formation, les deux artistes ont fait leurs preuves en remportant un concours gouvernemental avec le documentaire Tu es parfait-e. Après quelques expériences professionnelles dans la publicité et les courts métrages, les deux acolytes étaient mûrs pour le grand saut.
L’équipe de comédiens est de taille. L’une des têtes d’affiche est Mario St-Amand qui a notamment incarné Gerry Boulet dans le film Gerry, ce qui lui a valu une nomination aux Prix Jutra en 2012. André Lacoste et Nico Gagnon, deux comédiens surtout connus pour des rôles importants en publicité, incarnent un duo de travailleurs de la voirie. L’une des détestables, Carmen Sylvestre, est aussi de la distribution. Pour faire place à la relève, la production a fait appel à Simon Rousseau, Louis Lacombe et Cindy Turmel.
La même histoire est racontée par cinq personnages différents. Chacune des versions amène des éléments nouveaux et permet au spectateur de remettre en place chacune des pièces du puzzle.
Pour le film, la production a créé un village fictif, St-Joachim des Crêtes, et a voulu miser sur une esthétique mystérieuse. Ce mystère est ficelé autour d’une légende qui court dans le village. Les cinq protagonistes qui offrent leur point de vue sont liés par des racines communes.
La bande-annonce est disponible sur le site de la production filmsaule.com. Sur le site, il est aussi possible d’acheter des billets pour la supplémentaire de l’avant-première du 29 janvier prochain, au cinéma Beaubien à Montréal. En attendant la sortie officielle au Québec, la production veut présenter le film dans les différents festivals internationaux.