Clinique podiatrique communautaire : Une initiative à saluer

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Photo : Courtoisie

L’Association des étudiants en médecine podiatrique (AEMP) de l’Université du Québec à Trois-Rivières a eu l’initiative de créer la Clinique podiatrique communautaire. Ils prodiguent des soins à des itinérants en collaboration avec l’Accueil Bonneau, à Montréal.

Stéphanie Bélanger, étudiante en deuxième année en médecine podiatrique déplore le coût élevé de la médecine podiatrique privée : «Il n’y avait pas de clinique podiatrique communautaire qui existait. Souvent, ce sont des gens plus aisés financièrement qui viennent nous voir et les plus démunis n’ont pas vraiment les moyens.»

C’est le président de l’AEMP, Angelo Macaluso, qui a d’abord eu l’idée de la clinique, il l’a lancée lors de sa campagne électorale à l’automne. «Dès l’annonce du projet, tout le monde a manifesté son intérêt», se souvient Stéphanie Bélanger.

Ensuite est venu le temps de s’associer à un organisme communautaire : «On cherchait un partenaire et on a choisi Montréal comme ville pour la plus grande proportion d’itinérants. C’est un coup de chance parce que l’Accueil Bonneau cherchait de l’aide professionnelle, des podiatres, des infirmières, et nous on se cherchait un partenaire pour mettre en place cette clinique.»

À l’Accueil Bonneau

Les étudiants se rendent à Montréal une fois par mois depuis le 18 février. Ils y vont à tour de rôle; vu l’intérêt général pour le projet, ils ne peuvent pas tous s’y rendre en même temps. Quatre postes sont installés : «Les équipements sont primaires pour le moment parce qu’on n’a pas beaucoup de sous», précise Mme Bélanger. Une personne est aussi à l’entrée de l’Accueil et elle sélectionne, selon l’urgence des soins, la vingtaine d’itinérants qui pourront obtenir une consultation.

«Au début, on ne savait pas à quoi s’attendre, on n’avait jamais côtoyé d’itinérants, mais ils sont vraiment sympathiques et très reconnaissants.»

Les étudiant de quatrième et troisième années prodiguent les soins complets et ils sont assistés d’une personne en première ou en deuxième année pour remplir les dossiers. Le tout se fait sous la supervision d’un professeur de l’UQTR.

Photo : Courtoisie

«Pour nous, ça nous  permet de voir des cas moins communs, ça nous fait prendre de l’expérience. Au début, on ne savait pas à quoi s’attendre, on n’avait jamais côtoyé d’itinérants, mais ils sont vraiment sympathiques et très reconnaissants.»

Boule de neige

Depuis le mois de février, le projet a fait boule de neige. Les étudiants en médecine podiatrique ont approché l’Université pour obtenir des fonds pour continuer et faire grandir le projet, témoigne Stéphanie Bélanger : «Il n’y a rien d’officiel encore, mais il se pourrait que le projet soit inclus dans le programme de podiatrie, que ça devienne un  milieu de stage, que ça soit vraiment implanté dans notre cursus.»

L’Accueil Bonneau parle aussi de faire un agrandissement de leurs locaux et de réserver un endroit pour les étudiants de l’UQTR et quelques infirmières. «C’est sûr que c’est un projet amené à grandir», assure l’étudiante.

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1 commentaire

  1. Belle initiative!
    Les podiatres sont au Québec sont très bien formé! C’est bien que la population défavorisé puisse en bénéficier!

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