Vendredi 7 avril avait lieu le colloque sur l’économie sociale et associative à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Ce colloque, organisé par des étudiants engagés dans la communauté de Trois-Rivières, avait pour but de rassembler différents acteurs du milieu des affaires du Québec, afin de sensibiliser et d’informer les étudiants des bénéfices de l’économie sociale sur la population mauricienne.
Ce rassemblement est une idée de Jason Rivest, étudiant à l’UQTR en administration des affaires et président de la Coopsco Trois-Rivières (organisme qui fête ses 30 ans), ainsi que du vice-président Étienne Desfossés et de la directrice générale de la coopérative Danielle Piché.
Les organisateurs ont formé une équipe solide pour organiser le colloque avec Corentin Macquet, responsable des communications à la revue historique Le Prométhée de l’UQTR, et étudiant à la maîtrise en science de la gestion.
Comme l’a mentionné madame Piché dans sa conférence, il y a un manque de la part des écoles de gestion concernant l’enseignement du modèle coopératif. Pourtant, le Québec est très actif dans ce domaine, on oublie que des entreprises corporatives ont une grande influence sur l’économie québécoise. «Les journées comme aujourd’hui sont essentielles pour vulgariser le milieu des coopératives et offrir une tribune». C’est également le défi principal actuel des acteurs du milieu d’intéresser une relève à ce modèle.
C’est plutôt des outils et de l’information que je recherche, plutôt que de l’inspiration, c’est un milieu qu’on sous-estime, mais qui est très accessible.» ― Audrey Gagné, diplômée à l’UQTR en Loisir, culture et tourisme.
Les conférenciers présents ont été sélectionnés dans l’optique de faire un pont entre la pratique et la théorie. À cet effet, Audrey Gagné, employée à l’Auberge internationale de Trois-Rivières, est d’ailleurs venue nous parler de l’importance qu’accorde l’entreprise à l’économie sociale. L’événement lui a permis de savoir à qui se référer, ainsi que prendre connaissance des orientations des autres milieux.
Autrement, Jason Rivest nous a parlé également de son expérience terrain à l’international. Il a voyagé au Pérou afin d’ouvrir son esprit sur les modèles associatifs que l’on retrouve ailleurs, ainsi que de vivre l’action d’une coopérative dans un contexte totalement différent. Il a pu vivre un réel partage des connaissances en travaillant avec des locaux et en visitant d’autres communautés proposant des structures économiques et entrepreneuriales qui divergent de celles du Québec.