Concours d’affiches : Imager pour mieux présenter 

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Crédit : Journaliste.

Ce jeudi 30 mars s’est tenu, au gymnase du CAPS, la demi-finale du concours d’affiches scientifiques, brillamment organisé par l’équipe du Décanat des études. Les 170 inscrits en premier cycle, maîtrise et doctorat dans les 35 comités de programmes ont ainsi présenté leurs travaux en vulgarisant les spécificités de leurs recherches pour tenter de remporter des bourses d’études.

Vacant d’affiche en affiche, chacun peut s’arrêter devant celle qui l’interpelle, découvrant l’engouement du candidat qui la défend : l’étude de l’effet du froid sur l’organisme des pompiers, la détections des voies de crculations pour les véhicules autonomes, l’examen des fonctions cognitives pendant la grossesse, l’utilisation du smartphone chez les adolescents de Trois-Rivières, l’amélioration des fonctions cognitives des athlètes par le Neurotracker, Wonder Woman qui déconstruit les clichés liés à la super-héroïne, etc.

Snehi Gazal. Crédit : Journaliste.

3Sauver les peupliers avec des protéines malfaisantes

Regardant avec intérêt la foule enjouée, un sourire joyeux et plein de ferveur attire notre attention : celui de Snehi Gazal. D’origine indienne, doctorante en biologie moléculaire des végétaux, elle enquête sur deux protéines qui infectent les peupliers. Durant la présentation de son affiche joliment ornée de vert, la jeune chercheuse nous apprend avec humour et précision que les arbres absorbent le dioxyde de carbone (expulsé notamment par les voitures), et qu’il est donc essentiel de les préserver. Elle veut protéger l’environnement.

Elle explique alors que son étude consiste à infecter des plantes (plutôt que des arbres, car elles grandissent plus vite) avec ces fameuses protéines malfaisantes, pour comprendre dans quelle partie de la plante elles sont localisées. Pour cela, Snehi Gazal utilise la méthode du clonage. Pour les plus chimistes, elle va placer la protéine dans un vecteur puis dans une bactérie pour qu’elle puisse être absorbée et ainsi détecter le compartiment de la cellule où s’est rendue la protéine. Grâce à cette détection, Snehi Gazal pourra agir et espérer trouver un remède pour sauver les peupliers! En voilà un beau projet!

2Favoriser l’inclusion des enfants autistes avec la danse

Un peu plus tard, un autre sourire accompagné d’une belle affiche vient nous happer à nouveau. Cette fois-ci, Geneviève Soucy présente son étude : favoriser l’inclusion des enfants autistes dans des ateliers de danse adaptés. « C’est important de tenir compte de leurs particularités sensorielles et comportementales » explique-t-elle, il faut donc, par exemple, aller chercher des chansons qui ne perturbent pas l’enfant. La pratique de la danse va permettre aux jeunes autistes de développer plus facilement des compétences cognitives, comprendre des expressions faciales et améliorer leurs capacités physiques. Tout cela dans le but de les aider à être en meilleur santé physique et mentale pour qu’ils puissent s’intégrer plus facilement dans des activités de groupe. Le projet est altruiste et tient compte des besoins de chaque enfant, qui sont tous différents. 

1L’intervention psychosociale par la nature

Portée sur les autres, Marilyn Brochu met en lumière un projet naturel et efficace : l’intervention psychosociale par la nature et l’aventure pour aider à régler les problématiques familiales (communication, cohésion, flexibilité et fonctionnement familial général). Pour cela, elle propose une thérapie qui par l’aventure et/ou le plein air va permettre à la famille de travailler les différents fonctionnements familiaux sans qu’ils ne s’en rendent compte, permettant de créer des dynamiques positives qui aideront chaque membre de la famille à trouver la place qui lui convient et à accepter celle de l’autre.

Alors, qui sera le vainqueur? Rendez-vous la semaine prochaine! Les 35 finalistes sélectionnés (un par comité de programme) défendront à nouveau leur projet mercredi matin et auront le résultat final à 16h le même jour.

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