Conférence sur le commerce équitable: Une mentalité révolutionnaire pour les PME?

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Les organisateur.ice.s de l’événement. De gauche à droite : Annabelle Caron, Julie Francoeur, Loïc de Fabritus, Audrey Groleau, Simon Barnabé et François Labelle. Crédit photo : Florence Naud

Le 16 novembre dernier, Julie Francoeur, directrice générale de Fairtrade Canada, et Loïc de Fabritus, agent de projet à l’Association québécoise du commerce équitable (AQCE), sont venus partager leur point de vue à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)quant aux règles éthiques du commerce équitable.

Dans le cadre des journées québécoises de solidarité internationale, ces deux conférencier.ère.s ont collaboré avec le Comité de solidarité/Trois-Rivières et les organismes de l’université, soit le Corridor vert et l’Institut de recherche sur les PME (INRPME).

Les deux présentateur.ice.s ont abordé principalement les points avantageux d’une commercialisation éthique entre producteur.ice.s et compagnies. Mme Francoeur soutenait qu’il y a des impacts positifs au niveau économique; les revenus pour les cultivateur.ice.s qui se sont associé.e.s avec des entreprises ayant des valeurs plus morales sont, en effet, plus stables et plus rentables. De plus, un.e. producteur.ice affilié.e à une organisation qui ne désire pas respecter la moralité, reçoit en revenu près de la moitié de ce qu’il ou elle débourse pour concevoir la marchandise à offrir aux consommateur.ice.s. Ainsi, les producteur.ice.s ne peuvent plus vivre de leur emploi.

«On demande vraiment [aux compagnies] de partager le risque de s’engager» – Julie Francoeur.

D’ailleurs, au niveau social, les compagnies qui adopteraient cette nouvelle mentalité, interdiraient l’exploitation des enfants, veilleraient à l’égalité de la femme, vérifieraient si les droits des travailleur.se.s sont respectés. Et, surtout, elles seraient toujours transparentes envers leurs employé.e.s. Julie Francoeur a aussi exposé l’idée que si les compagnies s’assimilaient à cette nouvelle façon de penser, elles donneraient un grand coup de pouce sur le plan environnemental. La biodiversité des végétaux et des animaux serait surveillée, et il n’y aurait aucune présence d’OGM. La conférencière affirmait que beaucoup trop de vêtements sont fabriqués avec du coton, de sorte que le même végétal est trop utilisé et qu’il est souvent cultivé avec des pesticides.

Enfin, pour pouvoir déterminer quelle entreprise est éthique et contribue au développement durable, Mme Francoeur et M. De Fabritus ont spécifié que les produits étaient certifiés par des logos pour assurer les consommateur.ice.s que le produit répond aux normes morales et écologiques. De ce fait, la conférence a permis de faire le point sur la société industrialisée d’aujourd’hui et d’aborder multiples solutions possibles. Les conférencier.ère.s ont d’ailleurs souligné que de plus en plus d’entreprises optent pour le commerce équitable.

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