Le débat électoral organisé par l’AGE UQTR réunissant les candidat.e.s au poste de député.e dans la circonscription de Trois-Rivières avait lieu ce mardi 18 septembre. Étaient présent.e.s le député sortant, Jean-Denis Girard (PLQ), ainsi que Jean Boulet (CAQ), Marie-Claude Camirand (PQ), Valérie Delage (QS) et Adis Simidzija (PVQ). Le Parti conservateur du Québec n’aurait pas répondu à l’invitation lancée par l’AGE UQTR.
L’UQTR au centre des échanges
Les candidat.e.s ont eu à répondre à diverses questions gravitant autour de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Ils et elles ont eu à se prononcer, entre autres, sur le bilan du réseau UQ des 50 dernières années, sur la façon dont ils et elles comptaient soutenir l’UQTR en tant que député.e, sur le financement des services publics en régions, sur l’accès à l’université pour les étudiant.e.s internationaux.ales, ainsi que sur le soutien aux étudiant.e.s.
Le débat se sera déroulé dans la politesse et le calme. La formule privilégiée par l’AGE UQTR était telle que chaque candidat était imparti d’une minute pour répondre à la question posée par l’animateur, Frédérik Farid Borel. Les candidat.e.s n’étaient donc pas autorisé.e.s à échanger entre eux et elles et à s’interrompre, favorisant des échanges courtois.
«Nous ne sommes pas seulement qu’une solution facile à une pénurie de main-d’œuvre. L’immigration est humaine.» – Adis Simidzija, candidat du Parti vert du Québec
Coup de théâtre
À la toute fin du débat, M. Simidzija a souligné qu’en raison de sa faible représentation dans les médias, il n’a pu se prononcer sur une question qui, selon lui, a été instrumentalisée depuis le début de la campagne. Il s’est ensuite rendu au-devant de la scène pour dévoiler un T-shirt où était imprimé le message: «Immigrants n’égalent pas problèmes. Crissez-nous la paix.» Le geste a suscité un tonnerre d’applaudissement parmi les spectateur.ice.s.
Appelé à justifier sa sortie, M. Simidzija a soutenu qu’il s’était senti déshumanisé au cours de la campagne électorale. «Nous ne sommes pas seulement qu’une solution facile à une pénurie de main-d’œuvre. L’immigration est humaine. Nous sommes des humains.» Le candidat pour le Parti vert s’est dit satisfait du message qu’il a livré.