Dîner-causerie avec Francine Pelletier : une auteure qui n’a pas peur de se mouiller

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Dîner-causerie avec l’auteure Francine Pelletier (à droite) et animé par Mireille Lalancette (à gauche). Crédits: Journaliste

L’art de se mouiller: l’importance de la liberté d’expression

Le jeudi 23 mars, à midi, se déroulait un dîner-causerie avec comme invitée : l’auteure Francine Pelletier, dans le cadre des activités Hors les murs du Salon du livre de Trois-Rivières. L’animation était tenue par Mireille Lalancette, professeure en communication sociale. C’est autour d’un café que la discussion a débuté sur son dernier ouvrage : L’art de se mouiller : Chroniques pour nourrir le débat publié en novembre 2022 aux éditions Écosociété.

Francine Pelletier, une femme d’opinion

Francine Pelletier a plusieurs cordes à son arc : elle est auteure, journaliste, réalisatrice et professeure de journalisme à l’Université Concordia. Son livre L’art de se mouiller : Chroniques pour nourrir le débat met en lumière quelques-unes des chroniques qu’elle a tenue de manière hebdomadaire dans Le Devoir et qui ont fait sujet de plusieurs débats dans la société. Francine Pelletier a également œuvré à défendre la cause du féminisme et à donner son opinion, souvent controversée, au cours de sa carrière.

Mireille Lalancette (à gauche) et Francine Pelletier (à droite) présentant le livre L’art de se mouiller. Crédits: Journaliste

La censure : un enjeux de société

Francine Pelletier n’a pas peur de la critique, car elle a appris à ne pas lire les commentaires et à ne pas s’en soucier. Mais elle a remarqué la censure de plus en plus présente dans diverses sphères de la société. Elle ne croit pas que ce sont les militant.e.s de gauche qui ont le pouvoir de la censure, mais bel et bien les institutions, les salles de spectacle etc. Par exemple, dès qu’il y a le moindre sujet de nature polémique, les universités s’empressent de censurer, afin d’éviter le plus possible la controverse. Elle a elle-même vécu des cas de censure au sein de sa carrière ; mais elle rappelle que c’est surtout durant les moments de crise que la censure est utilisée. C’est pour ces raisons qu’elle défend la liberté d’expression dans son livre.

La rédaction de chroniques

On pourrait croire que le choix de sujet pour une chronique hebdomadaire est quelque chose de facile, mais bien au contraire, c’est plutôt ardu. Alors que ses chroniques étaient publiées dans Le Devoir, elle s’assurait d’utiliser un angle d’analyse différent de celui communément présent dans les médias.

À la question: « comment vous organisez-vous pour la rédaction de vos chroniques? », Francine Pelletier a répondu au public qu’il y avait beaucoup de recherches derrière l’écriture de ses articles. Lorsqu’elle trouvait une idée sur laquelle elle aimerait écrire, elle devait absolument l’appuyer avec ses recherches. La relecture était aussi une étape importante de la rédaction en affirmant qu’elle se relisait à voix haute avant d’envoyer ses textes.

De plus, elle a ajouté qu’en 750 mots, elle ne pouvait pas faire le tour complet de son sujet. Elle devait alors choisir les points importants qu’elle voulait mettre de l’avant dans son texte.

750 mots, c’est vite fait. Il faut choisir ce qu’on va dire.

Francine Pelletier

Le dîner-causerie s’est terminé avec une période de questions. Si vous voulez vous procurer le livre L’art de se mouiller : Chroniques pour nourrir le débat, c’est ici. Pour en savoir plus sur les autres activités du Salon du livre de Trois-Rivières, c’est ici.

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