
Dernièrement, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) s’est dotée, puisqu’elle accorde beaucoup d’importance aux droits d’auteur, d’un site Internet consacré entièrement à ce sujet. Ce dernier vise à mieux outiller les étudiants et les professeurs dans cet univers complexe et rempli d’exceptions.
Tout d’abord, il faut savoir que la Loi sur le droit d’auteur s’applique, notamment, à un article scientifique, à une œuvre littéraire, à des notes de cours, à une illustration, à un enregistrement sonore et à un vidéoclip.
Également, selon le site Internet de l’UQTR sur les droits d’auteur, cette même loi confère au titulaire «[…] le droit exclusif de produire, de reproduire (photocopier, copier, télécharger, numériser, etc.), de publier et d’exécuter ou de représenter en public, la totalité ou une partie importante de l’œuvre, et le droit exclusif, notamment, d’autoriser un tiers à poser ces actes».
Accessible via le www.uqtr.ca, ce nouveau site aborde différentes directives pour respecter les droits d’auteur dans les travaux, les projets et les recherches effectués. Par exemple, il souligne les éléments à respecter pour photocopier légalement différentes pages d’un ouvrage. À ce sujet, il est possible de photocopier ou de numériser un extrait d’un ouvrage, pourvu que ce même extrait ne constitue pas une partie importante du livre ou du document. Dans cette optique, il faut se rappeler que photocopier ou numériser l’entièreté d’un ouvrage est totalement illégal, à moins d’un avis contraire dans le dit document.
Par le fait même, vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’il est illégal d’envoyer ou de transférer à une autre personne, étudiante à l’UQTR ou non, un article de périodique obtenu par l’entremise de l’Outil de découverte de la bibliothèque. En effet, la bibliothèque paye, lors du téléchargement d’un document, des droits d’auteur. Lorsqu’un document ou un article est transféré, l’auteur ne reçoit pas la juste part de son dû. Cette situation peut s’envenimer facilement, surtout si vous transférez le document à un ami, qui lui l’envoie à un autre étudiant, qui lui le transfère à un autre collègue, qui lui…
Autre fait à noter, vous devrez vous citer dans les règles de l’art si, dans le cadre d’un travail, vous citez ou abordez un travail ou une recherche que vous avez déjà effectué dans le cadre de vos études. Sinon, c’est du plagiat, même si c’est votre texte et même si c’est dans le cadre de vos études.
Enfin, ce site Internet énumère d’autres situations qui représentent d’autres formes de plagiat. Il aborde aussi les sanctions qui peuvent s’appliquer. Mentionnons, parmi celles-ci, l’annulation de l’activité d’évaluation, la reprise de celle-ci avec, parfois, une note maximale pouvant être atteinte, l’échec à l’activité d’évaluation ou au cours dans lequel le plagiat s’est déroulé, voire même l’expulsion du programme d’études.
En contrepartie, différents guides et quelques liens pour mieux s’orienter dans l’univers des droits d’auteur sont énumérés. Une visite sur ce site Internet peut même vous amener à compléter un questionnaire sur le plagiat créé par le Bureau de la réussite étudiante de l’UQTR. Jetez-y un coup d’œil.