Élections AGE : un débat pour mettre en lumière les candidatures

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Lundi le 20 mars, à 17h30, la communauté étudiante était invitée à la Chasse-galerie pour le débat des candidat.e.s aux postes exécutifs de l’AGE UQTR. C’était l’occasion pour celles et ceux qui briguent ces positions de se faire valoir auprès de leur électorat, et peut-être, les étudiant.e.s qu’ils représenteront. Boissons et nachos offerts par l’AGE, c’est une foule d’une vingtaine de personnes qui, les écoutant et les questionnant, testa de quoi était faites les candidatures.

La formule était simple : La responsable du processus électoral, Louann Poirier Bergeron invitait chaque candidat.e à monter sur scène. La responsable leur posait alors des questions et le public y était également invité.

Il est possible de voter jusqu’au jeudi 23 mars 11h45. Le tout se déroule via votre portail étudiant. S’il vous manque toujours des informations ou si vous souhaitez simplement en savoir plus sur les candidat.e.s, c’est par ici.

Le dévoilement des élu.e.s aura lieu vendredi le 24 mars 11h30 à la Chasse-galerie.

La seule candidate non présente pour l’occasion était Laetitia Pantano (coordonnatrice à la vie associative sortante), elle qui se présente pour un second mandat, mais dut se résoudre à être absente pour des raisons personnelles.

Siryne Dhouib souhaite à nouveau occuper la coordination aux finances et au développement après deux mandats. Crédits : journaliste.

Deux candidatures pour la coordination aux finances et au développement

La coordination aux finances et au développement est le seul poste voyant deux candidatures s’affronter. D’un côté, l’on retrouve Siryne Dhouib (coordonnatrice sortante, après deux mandats) et de l’autre Jérémy Mignot. Les deux candidats ont démontré un aplomb et une bonne connaissance des dossiers liés au poste convoité.

Mme Dhouib a insisté sur son bilan, elle qui a déjà réalisé deux mandats à ce poste pour l’AGE UQTR. Marque de continuité et d’expérience, elle affirma vouloir continuer à porter ses dossiers importants : la halte-garderie Le p’tit bacc et les assurances collectives étudiantes.

M. Mignot, pour sa part, axa son discours sur la transparence. Il mentionna également qu’il ne souhaitait pas démarrer de nouveaux projets, mais plutôt se concentrer sur ceux en cours. Il appuya aussi l’importance de se rendre disponible à la communauté étudiante, notamment de jour.

Jérémy Mignot, candidat à la coordination aux finances et au développement. Crédits : journaliste.

Un candidat non renseigné

Le candidat au Secrétariat général, Amour Joel Ombassa, donna l’impression au public d’une méconnaissance du rôle du Secrétariat général au sein de l’AGE et de la vie étudiante. Ses projets : la création d’un site web (ce qui semblait être un réseau social pour « mettre de l’avant le talent de chaque étudiant ») et la réalisation de capsules journalistiques en format vidéo.

Questionné par le public à savoir si ces projets ne correspondraient pas mieux avec une candidature au poste de coordonnateur aux communications, M. Ombassa sembla déstabilisé. Il répondit en affirmant être l’actuel secrétaire général de l’Association syndicale des travailleurs étudiants et des travailleuses étudiantes de l’UQTR (ASTRE) et que le poste qu’il briguait alors à l’AGE serait une continuation de celui qu’il occupe présentement.

Amour Joel Ombassa, candidat au poste de secrétaire général. Crédits : journaliste.

Le public, soucieux de savoir si M. Ombassa connaissait le rôle de Secrétaire général, posa la question suivante : « Avez-vous fait des recherches pour savoir en quoi consiste le rôle de Secrétaire général de l’AGE, et si oui, quel est le fruit de ces recherches? » M. Ombassa affirma avoir discuté avec le secrétaire général sortant afin de mieux connaître ce qu’est le « quotidien d’un SG ». Il conclut qu’il pouvait apprendre ce en quoi consistait ce poste, tout comme il avait appris en exerçant son rôle à l’ASTRE, confessant ainsi, à tout le moins partiellement, sa méconnaissance du rôle de SG à L’AGE.

Anaïs Fortier, candidate à la coordination aux communications. Crédits : journaliste.

Candidatures aux communications et aux affaires académiques de premier cycle

Anaïs Fortier, étudiante en communication, est candidate au poste de coordonnatrice aux communications. Avec aplomb, elle parla au public de l’importance actuelle des réseaux sociaux pour ce qui est de rejoindre la communauté étudiante. Sans malice et un sourire aux lèvre, elle mentionna qu’une « story bien cadrée peut faire toute la différence », ne cachant pas que certaines lacunes avaient pu être observées de ce côté dans les communications de l’AGE. Questionnée au sujet de la meilleure manière de favoriser la mobilisation étudiante, elle renchérit sur l’importance des outils de communication mentionnés précédemment.

Pour sa part, Mondher Melki briguait un deuxième mandat au sein de l’AGE en tant que coordonnateur aux affaires académiques de premier cycle. Comme candidat sortant, il soutint que son bilan faisait de lui un candidat idéal pour un deuxième mandat. Il mentionna notamment le Rassemblement National Académique, qu’il a organisé le mois dernier, et qu’il souhaite continuer à mettre sur pied. De plus, il affirma que comme doctorant et chercheur, il avait un horaire flexible et du temps à accorder à son rôle au sein de l’AGE.

Mondher Melki, candidat sortant à la coordination aux affaires académiques de premier cycle. Crédits : journaliste.

Candidate à la coordination aux affaires socioculturelles

Jade Thomas, pour sa part, se présente au poste de la coordination aux affaires socioculturelles. Questionnée sur les projets qu’elle souhaitait mettre sur pied, elle affirma avec ménagement que beaucoup de projets étaient déjà en cours et que le véritable enjeux était la mobilisation étudiante. Son idée pour corriger cette difficulté :

« Il faut aller chercher ce qui motive les étudiants à s’impliquer. En entrant en contact avec les asso[ciations de programme], tu vas chercher des gens déjà impliqués. »

Jade Thomas, candidate au poste de coordonnatrice aux affaires socioculturelles

Déjà impliquée elle-même dans son association de programme, comme secrétaire générale, elle souhaite faire le pas vers un niveau plus global de l’engagement étudiant.

Jade Thomas, candidate à la coordinations aux affaires socioculturelles. Crédits : journaliste.

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