
Ah! Fin janvier. Ce temps de l’année si spécial pour l’étudiant le moindrement impliqué dans une vie parascolaire. Qui dit fin janvier, dit Carnaval! Cette semaine d’activité haute en couleurs qui permet de rassembler une grande portion d’étudiants le temps de quelques jours, afin de fraterniser avec ses amis, et de créer de toutes nouvelles amitiés. Soit dit en passant, félicitations au comité organisateur, qui fait un travail colossal année après année.
Et, chaque année, il y a, noble geste, une activité planifiée avec les Patriotes (hockey). Donnant un nombre de points X à leur association respective, les étudiants sont invités à aller encourager les Patriotes hockey au Colisée. Geste noble, et qui permet aux joueurs de sentir l’appui de leurs confrères étudiants, le temps d’un match. Et c’est ça le problème. Un match seulement. Malgré des moyens financiers très limités, les Patriotes font ce qu’ils peuvent sur le plan du marketing et de la communication, mais malheureusement, sans grand succès.
Ce n’est pas la première fois que je le dis, mais nous sommes extrêmement chanceux ici à Trois-Rivières de pouvoir compter non seulement sur une équipe de hockey, mais également l’une des plus talentueuses, d’un océan à l’autre.
Pourtant, malgré leurs succès sur la glace répétés depuis quelques années, les hommes de l’entraîneur-chef Marc-Étienne Hubert ne peuvent compter que sur une poignée de partisans match après match. Bien que le département de marketing/communication des Patriotes puisse faire un meilleur travail, avec la visibilité peu présente de leurs équipes, il est très triste de savoir que les Patriotes attirent environ 300 à 500 partisans par match. Et bien souvent, ces chiffres baissent drastiquement.
Trouver une place de stationnement, c’est du sport…
Oui, et heureusement, il y a quelques étudiants qui sont de vrais partisans, et qui se présentent à presque tous les matchs locaux. Je leur lève mon chapeau, puisque nos joueurs le méritent. J’aborde ici le thème du hockey, mais les autres sports font encore plus pitié en termes d’affluence. Demandez aux joueurs et joueuses de soccer combien de partisans se déplacent pour venir les voir. À part les membres de leurs familles, il y a peu de partisans qui viennent encourager l’élite sportive de l’UQTR.
Je l’ai déjà dit et je le répète, mais il est grand temps que les étudiants se réveillent: ils ont la chance, et ce, gratuitement avec leur carte étudiante, de regarder du hockey de très haut niveau. Félicitations à l’organisation du Carnaval de répéter cette activité chaque année. Au moins un match par année, les joueurs des Patriotes hockey seront encouragés comme il se doit. Étudiants, montrez aux autres équipes de quel bois vous vous chauffez!
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Dans un tout autre ordre d’idée, j’ai décidé aujourd’hui de terminer ma chronique en abordant un sujet plus ou moins relié au sport. J’avais envie de parler un tout petit peu du stationnement à l’UQTR. Comme vous le savez tous, des fois, trouver une place de stationnement, c’est du sport! Étant propriétaire d’un véhicule électrique, j’ai la chance d’avoir une place de stationnement «réservée», celles aux bornes de recharges près du pavillon Tapan K-.Bose. Par contre, tous les propriétaires de véhicules électriques, et il y en a de plus en plus, qui veulent se stationner à l’UQTR se doivent d’avoir une vignette. Jusque-là, pas de problème.
Demandez aux joueurs et joueuses de soccer combien de partisans se déplacent pour venir les voir. À part les membres de leurs familles, il y a peu de partisans qui viennent encourager l’élite sportive de l’UQTR.
Là où le bât blesse, c’est que devons participer au même tirage que les autres, pour avoir les mêmes vignettes que les autres. J’ai fait une demande au comité de stationnement de l’UQTR. Je leur ai demandé s’il était possible qu’ils puissent créer une vignette spéciale, «verte», au même coût que les vignettes régulières, mais qui serait réservée strictement aux voitures électriques. Ainsi, plus de gens auraient la chance de gagner une vignette de type A, puisque les propriétaires de véhicules électriques auraient leur propre vignette. Malheureusement, je me suis fait poliment refuser cette demande.
L’UQTR avait la chance d’être visionnaire ici, en créant une vignette verte pour les étudiants qui possèdent ce type de véhicules. Malheureusement, à cause leur entêtement à garder les choses telles quelles, les propriétaires de véhicules électriques devront se stationner dans les autres aires de stationnement, prenant ainsi encore plus de place, alors qu’elle est déjà limitée. Si l’un des gestionnaires du comité de stationnement lit cette chronique, je vous adresse par la présente une demande officielle pour l’installation d’une troisième borne de recharge.