Jusqu’au 6 décembre prochain, le Centre culturel Pauline-Julien présente l’exposition Qui ne risque rien n’a rien de l’artiste photographe Étienne Boisvert.
Depuis maintenant un an, l’exposition d’Étienne Boisvert fait le tour de la Mauricie. Elle a tout d’abord été présentée au Gambrinus en octobre 2012, puis s’est déplacée à Saint-Élie-de-Caxton, Saint-Tite et La Tuque. Partout où elle allait, elle faisait l’unanimité. En effet, les photos de l’artiste ont de quoi impressionner par leur qualité, mais aussi par leur sujet.
L’art du derby
Étienne Boisvert ne s’en cache pas, il aime travailler sur des sujets hors du commun. C’est surement ce qui l’a attiré à choisir le derby de démolition pour ses photographies. Considéré comme un sport dangereux, le but de l’évènement est de faire une course entre automobiles et de détruire le plus le véhicule de ses adversaires en chemin. Le but est, bien sûr de gagner, mais aussi d’être spectaculaire dans les coups que l’on donne à l’autre concurrent.
Il y a maintenant tout un engouement autour de ce sport qui devient de plus en plus populaire. «Je me suis intéressé au sujet il y a maintenant trois ans. Il y a un buzz sur le phénomène en ce moment. Avant de faire cette série-là, je me suis informé sur ce qui avait été fait en photo. Certains photographes américains y ont touché, mais ce n’était pas aussi poussé. Ce n’était pas un sujet très connu, rien de comparable à aujourd’hui», ajoute-t-il. Loin de là l’idée de dire qu’il a lancé cette mode, mais son exposition fait en quelque sorte écho à cette tendance.
Non seulement on y retrouve des portraits de concurrents, de voitures et de la compétition elle-même, mais le visiteur peut aussi s’attarder sur des images qui présentent des côtés plus techniques du derby, centrées sur des détails techniques, voire abstraits.
Version améliorée
L’exposition Qui ne risque rien n’a rien a quelque chose de plus que les anciennes de l’artiste. C’est un peu l’aboutissement de tout le chemin qu’elle a fait. «Les expositions que j’ai faites avant, je les considère comme du rodage. J’ai pris le pouls des gens, sur ce qu’ils ont aimé. Certaines photos ont été les préférées des visiteurs alors que pour moi elles ne l’étaient pas. J’ai donc mieux placé mes œuvres, j’en ai fait ressortir d’autres, pour montrer l’exposition sous son meilleur angle.» C’est donc le fruit d’une année de travail que l’on retrouve exposé.
D’ailleurs, vu la grandeur de l’espace du Centre culturel Pauline-Julien, il a pu mettre plus de photographies qu’auparavant, ce qui lui permet de présenter un portait plus complet du Derby. Non seulement on y retrouve des portraits de concurrents, de voitures et de la compétition elle-même, mais le visiteur peut aussi s’attarder sur des images qui présentent des côtés plus techniques du derby, centrées sur des détails techniques, voire abstraits.
D’ailleurs, l’artiste précise que l’exposition n’est pas seulement pour les mordus de ce sport. Ceux qui aiment le portrait, l’émotion, ou tout simplement la photographie, peuvent sans contredit y trouver leur compte.
Pour plus d’information sur Étienne Boisvert, visitez le etienneboisvert.com.