Feux de forêts dans le désert : Les Indiens et FullBlood au Zénob

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Photo: M. Lortie
Photo: M. Lortie

Le vendredi 4 octobre dernier, avait lieu le 34e spectacle de la série présentée par Feux de forêts dans le désert, offrant pour l’occasion au public trifluvien un mélange de rock et de punk, avec les groupes Les Indiens et FullBlood.

Les Indiens dans le désert

Dans l’ambiance feutrée du Zénob, les quatre membres originaires de Québec ont entamé le spectacle avec leurs sonorités lourdes, inspirées des Premières Nations (comme le rappelle le crâne de rat musqué à vendre à l’entrée), soutenues par une consistance électrique.

La formation offre un véritable métissage francophone entre le psychédélique et le stoner rock, caractérisé par des rythmiques hypnotiques, simples et répétitives.

Le public n’a eu d’autre choix que de se laisser envouter par cette harmonie forte et puissante, qui unit à la distorsion des guitares, des vibrations à la fois denses et aériennes, créant de façon un peu improbable une sorte de mantra incroyablement apaisant.

Le public n’a eu d’autre choix que de se laisser envouter par cette harmonie forte et puissante, qui unit à la distorsion des guitares, des vibrations à la fois denses et aériennes, créant de façon un peu improbable une sorte de mantra incroyablement apaisant.

Les organisateurs de Feux de forêts dans le désert se disent choyés d’attraper ce groupe en pleine ascension qui s’envolera d’ailleurs bientôt pour la Californie, où ils auront le plaisir d’enregistrer au mythique studio Rancho de la Luna, dans le désert des Mojave. La musique des Indiens est décidément très bien accueillie, pouvant facilement transporter ses admirateurs dans des nuits sans lendemain.

FullBlood: le nom le dit

Prenant part pour la première fois à Feux de forêts dans le désert, la formation qui existe depuis maintenant deux ans est «un des bands les plus importants en ce moment à Trois-Rivières», assurent les organisateurs.

Inspiré des groupes cultes tels que Black Flag, Misfits et Chainsaw, «les enfants bâtards du punk-garage» francophone s’enflamment devant des spectateurs secoués au rythme du balancement des corps littéralement ensanglantés.

Réel exutoire pour les membres du groupe, les propos crus racontent des meurtres de policiers, de majorettes et de gens qui se font enterrer vivants dans le désert. «On règle nos comptes en chanson, ça nous permet d’agir normalement en société après», rassure Alexandre Dostie, le chanteur de ce groupe qui sortira son premier album sous peu.

Feux de forêts dans le désert

Depuis 2009, Feux de forêts dans le désert présente un spectacle par mois à Trois-Rivières. Les deux instigateurs de ce projet, Louis-Alexandre Beauregard et Philippe Alarie, sont à l’affut des groupes en émergence afin d’offrir à leur public trifluvien un spectacle varié où la proximité avec les artistes permet un échange intime, privilégié et accessible.

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