
Lundi dernier à la Chasse-Galerie avait lieu, à 20h, la finale de la LUITR. Avant ce match décisif, l’équipe des Bleus devait affronter celle des Oranges en demi-finale. Rappelons que l’équipe des Rouges n’avait alors essuyé aucune défaite, alors que celle des Oranges n’avait jamais réussit à remporter un match. Une longue et endiablée soirée d’improvisation promettait de se dérouler sous nos yeux.
Demi-finale : Bleus vs Oranges
Pour la demi-finale, l’équipe des Bleus était composée de Antoine Coutu-Doucet, Gabriel Lecompte, Léa Pilote et Félix-Antoine Aubé-LeChasseur (Capitaine). Les Oranges, de leur côté, pouvaient compter sur l’alignement suivant : Jolaine Baril, Valérie Bettez, Matthieu Valet et Sophie Béland (Capitaine).
Encore une fois, la joute démarra pour une salle surpeuplée et surexcitée. Cette même fébrilité était également palpable chez les joueurs et joueuses de toutes les équipes. La pression était au rendez-vous, car ceux qui remportaient le match avaient une chance de remporter la coupe. D’ailleurs, de nombreux messages humoristiques de menace à leurs adversaires avaient été publiés sur Facebook pour pimenter le tout. Je vous invite à vous rendre sur la page Facebook de la LUITR pour voir tout cela.
De l’humour grinçant
Le match démarra d’emblée sur un humour corrosif. Les citations les plus marquantes furent présentes dès le début, notamment chez les Oranges : « Dans ma famille, quand on devient une femme, on met notre sang menstruel sur nos joueuses et on tire un chevreuil. » Sa coéquipière répliqua : « Ton frère trippe sur toi. On s’entend que ta famille c’est pas un modèle! »
Comme à son habitude, c’est Mathieu Plante qui animait la soirée, alors que Frédérik Simon faisait office d’arbitre. M. Plante résuma magnifiquement l’ambiance du match : « On a eu des menstruations sur les joues, des vaginites et me mot noune. Un match de la LUITR normal quoi! » À noter que M. Plante fut accompagné au micro par la joueuse des Rouges Charlee Larouche pour la demi-finale, et la joueuse des Oranges Jolaine Baril lors de la finale.
Les interventions de M. Plante nous permirent d’ailleurs d’apprendre que Jolaine Baril fut en son temps une vedette de la populaire émission Une grenade avec ça? Décidément, la comédienne la plus prometteuse de sa génération!
Cette célébrité de la starlette du petit écran s’invita même sur la patinoire. En effet, l’équipe des Bleus devait, lors d’une joute, se rendre à KARV l’anti-gala. Évidemment, ils espéraient bien fort que Jolaine Baril serait sur place.

Arlequin, musique et discours épiques
Les improvisations suivantes se firent à la manière d’un roman Arlequin (improvisation qui, selon moi, manquait tout de même d’amour), inspiré par une certaine musique, ici le menu de la console Wii de Nintendo; finalement, pour départager un score à égalité, en mode discours épique.
L’équipe des Bleus envoya son capitaine qui discouru sur le besoin de déconnexion de la société. Selon lui, il fallait déconnecter la terre entière pour permettre une meilleure socialisation. Il menaça d’ailleurs de faire sauter tous les réseaux cellulaires.
L’équipe des Oranges, représentée par Mathieu Valet, fut plus originale dans la catégorie donnée. Celui-ci interpréta un jeune homme en plein milieu d’un rendez-vous galant lors de la projection du film Le Batman. Toucher les doigts de sa compagne en agrippant le maïs soufflé n’aura jamais été aussi audacieux!
Ce sont finalement les Bleus qui remportèrent le point et le match avec un score de 4 contre 3 pour les Oranges. L’étoile des Bleus fut décernée à Antoine Coutu-Doucet; celle des Oranges à Valérie Bettez; finalement l’étoile de l’arbitre fut remise à Félix-Antoine Aubé-LeChasseur.
Finale : Rouges contre Bleus
L’équipe des Rouges était composée de : Macs Gaven Valentine, Charlee Larouche, Louis Nantel et Louis-Étienne Bellavance (Capitaine).
Intrépides, les Bleus démarrèrent en prenant la toute première improvisation comparée au titre de « Solution approximative. » Elle mettait en vedette un jeune sorcier handicapé. « Il est en chaise roulante. Au lieu de l’appeler Harry Potter, on va l’appeler quadriporteur. », s’exclama le capitaine des Bleus. Ce fut, lors de cette réplique, la plus grande effusion de rire de la soirée. Voldemort était pour sa part incarné par le musicien Martin Deschamps.
Tour à tour, les improvisations nous présentèrent un Batman sans talent, un curé catholique en couple qui faisait référence à l’acte de chair par le Je vous salue Marie « On jouait au Je vous salue Marie, et je la saluais très bien! ».

Au nom de l’art!
L’improvisation suivante fut une mixte de catégorie Exagération, ayant pour thème « Au nom de l’art! ». Elle démarra avec la création d’une œuvre pour la fête des mères qui se voyait fournir une livraison de diamant liquide (?!). Évidemment, avec un tel départ, la surenchère fut au rendez-vous. Qu’est-ce qui peut bien supplanter une livraison de diamant liquide? Kim Kardashian, bien sûr!
L’improvisation suivante était de catégorie Taxi. Il fallait alors choisir son moyen de locomotion. Pour la vaste majorité des improvisations, il s’agissait d’un petit poney (agrémenté de la musique thème que vous imaginez déjà bien). Le problème, c’est que le poney est mort assez rapidement et qu’aucune locomotion n’eut lieu… de quoi leur valoir un non-respect de la carte thème. Violence de la part du capitaine des Rouges qui demanda à sa coéquipière de « Fermer sa calice de gueule! », alors qu’elle contestait sa pénalité pour avoir tué ledit poney. La salle entière comprit immédiatement qu’il s’agissait d’une boutade.
Également, le public constata le retour de Harry Potter en chaise roulante. Ce dernier ne pouvait se rendre au tournage à cause des escaliers.
Animation espresso
La coanimatrice de M. Plante lors de la demi-finale était Charlee Larouche, de l’équipe des Rouges; pour la finale, nulle autre que Jolaine Baril se joignit à lui. Nous pouvions sentir, par son aura, ses gestes et ses dires, toute l’amertume dégagée par la joueuse perdante. Le tout sous couvert d’humour, mais derrière chaque blague… Elle insulta même le distingué arbitre, M. Simon, avant de lui présenter ses excuses. L’image ci-bas présente un IBU de 120.

Par la suite, une improvisation à la manière d’un conte Disney vit une fée dire : « C’est le seul moment du film où je viens, et ensuite, je décalice. » Elle se mérita une pénalité pour ses propos hors propos.
La même improvisation se fit également à la manière d’un roman du terroir. La morale : c’est une mauvaise idée de monter un orignal en chaleur. Le burlesque de la chose valut une pénalité aux Bleus pour décrochage.
Victoire sans faute des Rouges
Les deux équipes étant nez à nez, une ronde de fusillades les départagea pour la coupe (trônant tout du long, a vu de tous et toutes, sur la table). Finalement, les Rouges l’emportèrenet avec un score de 7 contre 6 pour les Bleus. L’étoile des Bleus fut remise à Gabriel Lecompte; celle des Rouges à Charlee Larouche; celle de l’arbitre à Louis-Étienne Bellavance.
Nous félicitons les Rouges pour leurs victoires, ainsi que toutes les équipes de la LUITR pour leurs performances exceptionnelles!
