Galerie d’art du Parc: Rencontre du troisième objet

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Les objets usuels qui font partie du quotidien revêtent un tout autre aspect et deviennent quasi effigie. Photo: M.-C. Perras
Les objets usuels qui font partie du quotidien revêtent un tout autre aspect et deviennent quasi effigie. Photo: M.-C. Perras

La Galerie d’art du Parc accueille jusqu’au 7 décembre prochain l’artiste argentin José Luis Torres. L’exposition Va-et-vient occupe le rez-de-chaussée de la galerie et propose huit sculptures surprenantes.

José Luis Torres, Québécois d’adoption, travaille avec des objets usuels qu’il métamorphose en sculptures ludiques favorisant ainsi le dialogue entre l’art et la vie. Cet enchevêtrement du réel quotidien et de l’imaginaire de l’artiste plonge le spectateur dans un univers loufoque et surréaliste. «Au-delà de leur aspect parfois rudimentaire, mes œuvres touchent à la notion de mémoire d’un lieu, d’un bâtiment et de leurs habitants. Dans mes projets, les œuvres sont « mises en scène » de façon à repenser les modes conventionnels de présentation d’une œuvre d’art, mais aussi l’image idéalisée du travail de l’artiste», souligne-t-il.

Que ce soit par la multiplication de cônes orange – pas ceux qui se prolifèrent sur les routes du Québec, mais bien ceux des cours d’éducation physique – par l’intégration de panneaux de signalisation, par l’ajout d’un sceau à eau d’érable ou encore par l’assemblage de fil électrique et de lumières sur un diable à déménagement, l’artiste amuse et remet en question l’identité même de l’objet.

Cet enchevêtrement du réel quotidien et de l’imaginaire de l’artiste plonge le spectateur dans un univers loufoque et surréaliste.

L’accumulation d’objets transforme la réalité en un monde imprévu. Photo: M.-C. Perras
L’accumulation d’objets transforme la réalité en un monde imprévu. Photo: M.-C. Perras

«Au sein de mes projets récents, j’aborde la question de la valeur de l’objet comme témoin de l’histoire et son statut paradoxal, à la fois fondamental et accessoire. Accordant un intérêt particulier à la valeur formelle et symbolique de l’objet, je propose dans chaque projet une série d’expériences où les particularités du lieu, tant architecturales, culturelles que sociales sont intrinsèquement liées», ajoute Torres.

L’artiste amuse et remet en question l’identité même de l’objet.

À l’étage supérieur de la Galerie d’art du Parc, il est aussi possible de visiter l’exposition de Julianna Joos. Elle présente un grand nombre de toiles tissées dans un procédé hors du commun et assez complexe alliant métier à tisser et programme informatique. Issue de l’estampe, cette artiste travaille surtout le thème de la chauve-souris et vient donner une nouvelle avenue à l’art de l’impression avec cette hybridation.

La Galerie d’art du Parc est située dans le Manoir de Tonnancourt au 864, rue des Ursulines à Trois-Rivières et de plus amples détails sont disponibles sur le site internet www.galeriedartduparc.qc.ca.

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