
Dans un élan de générosité, la Ligue d’improvisation universitaire de Trois-Rivières (LUITR) a bien voulu disputer un match contre l’équipe de la délégation des Jeux de la communication afin que ceux-ci puissent parfaire leur jeu. La partie du 22 février a été l’occasion idéale pour les délégués de l’épreuve «Improvisation» de développer leur complicité et d’apprivoiser la patinoire.
L’arbitre de la soirée a fait appel à l’imaginaire des joueurs, leur demandant à maintes reprises des improvisations avec catégories : absurde, sans paroles, changement de sens, chantée, etc.
C’est au 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin que les deux équipes se sont affrontées. Malgré l’intention de faire «un match de pratique», les improvisateurs ont du se discipliner afin de respecter les règles de la Ligue Nationale d’Improvisation (LNI). L’arbitre Pascal Cholette-Janson, habituellement joueur de la LUITR, a été courtois à certaines occasions, mais n’a pu s’empêcher de sortir le gazou. Aussi, l’arbitre de la soirée a fait appel à l’imaginaire des joueurs, leur demandant à maintes reprises des improvisations avec catégories : absurde, sans paroles, changement de sens, chantée, etc. Même si cela augmentait le défi d’un cran, de très bonnes improvisations en sont ressorties des deux côtés.
Les joueurs de la LUITR se sont adaptés à la nouvelle équipe afin d’offrir un meilleur match au public. «On pensait devoir prendre le lead au début des impros, mais plus la partie avançait, plus leurs joueurs ont pris confiance et ont eu envie d’aller de l’avant avec leurs idées», a expliqué Alexandre Zouéki, joueur pour l’équipe de la LUITR. Malgré qu’aucun pointage ni étoiles n’aient été dévoilés à la fin, tout le monde a beaucoup apprécié cette courte confrontation, le public ayant eu tout autant de plaisir que les joueurs sur la patinoire.