Je me souviens… Au pouvoir, citoyens!: Regard sur les élections québécoises 2014

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Au moment d’écrire cette chronique, nous sommes seulement au jour 10 de la campagne électorale. Je profite de l’occasion pour vous partager mes réflexions sur certains adversaires au développement du Québec.

COALITION AVENIR QUÉBEC: Depuis sa création controversée à Victoriaville en avril 2012, en pleine révolution étudiante, ce parti est déjà en train de disparaitre. Je crois sincèrement que ce sera la dernière élection de François Legault, l’homme d’affaires opportuniste qui a décidé de quitter le PQ en 2009, fatigué de se battre pour la libération de son pays. Pourtant, lorsqu’il était député responsable des finances en 2005, il avait élaboré un «budget de l’an 1» démontrant l’aspect rentable de la souveraineté du Québec qui débloquerait cinq milliards de dollars.

Quoique cet exercice financier doit être mis à jour, la démarche était intéressante et démontre les convictions profondes de l’homme qui s’écriait encore fièrement à Drummondville en 2006: «Et pour être capable de le faire, ben on a besoin, plus que jamais, d’avoir tous nos moyens. Pis ça, il faut l’expliquer à la population: avoir tous nos moyens, c’est la souveraineté du Québec.»

Déjà que son logo arc-en-ciel en a fait rire plus d’un dès le départ, semblable à une céréale OGM de Monsanto, voilà que le nouveau slogan caquiste a fait rire à son tour. Après «C’est assez, faut que ça change!» en 2012 (une mièvre répétition du slogan de Lesage en 1960), voilà qu’«On se donne Legault», un jeu de mots puéril pour lequel j’espère personne n’a été payé pour l’avoir trouvé. Plusieurs internautes ont trouvé des alternatives amusantes, par exemple imaginant que son nom serait François Laporte, ou bien s’adressant au PLQ en faisant référence au transfuge Dr Barette: «On t’redonne le gros»!

Dans Trois-Rivières, c’est finalement l’agent immobilier Diego Brunelle Diaz, connu dans le milieu sportif trifluvien, qui portera les couleurs de la CAQ. En effet, l’ex-candidate à la mairie Catherine Dufresne a d’abord refusé l’offre du parti. Après s’être humiliée une première fois pour avoir divisé le vote et permis à Yves Lévesque de continuer à régner sur la capitale de la Mauricie, au détriment de la compétente Sylvie Tardif, il est heureux qu’elle ait fait le bon choix.

En fait, je n’ai pas la chance de connaitre Diego Brunelle Diaz, mais depuis que son chef a dit en octobre 2011 qu’il fermerait les cégeps, je ne vois plus du tout l’utilité de ce parti. Si faire le ménage de l’État c’est fermer des institutions d’enseignement, je redoute que ce businessman veuille gérer le Québec comme une PME, notamment avec des contrats de performance pour les professeurs ou les médecins. Espérons que mon ami Sylvain Fournier (QS) dans l’Assomption ne divise pas assez le vote pour le faire réélire, comme cela a été le cas le 4 septembre 2012…

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PARTI LIRÉRAL DU QUÉBEC: Je vous invite d’abord à visiter le site www.liberaux.net qui démontre avec sources à l’appui plus d’une centaine de tromperies, d’aberrations, de scandales et de mensonges de ce parti. Ça se dit champion de l’économie, mais le PLQ a endetté le Québec d’au moins 66 milliards en neuf ans de pouvoir (2003-2012), sans parler de leur priorité en 2003: la santé et les urgences dans les hôpitaux… qui a stagné, voire empiré durant leur tyrannie. Philippe Couillard a d’ailleurs été ministre de la santé pendant cinq ans jusqu’à sa démission en juin 2008, après avoir grand ouvert les portes de la privatisation à notre système de santé.

Ça se dit champion de l’économie, mais le PLQ a endetté le Québec d’au moins 66 milliards en neuf ans de pouvoir.

Nous savons tous ce que veut dire «les vraies affaires» pour le Parti libéral du Québec: les nombreuses visites de l’UPAC, les enveloppes brunes, les post-it pour nommer des juges, la perte de 40 milliards à la Caisse de dépôt, le vol d’Anticosti, le refus de tenir une enquête sur la collusion dans l’industrie de la construction pendant deux ans et demi… Alouette!

De plus, avec ses nombreux discours de peur, je souhaite sincèrement que Couillard ne soit pas élu dans Roberval. Par contre, je souhaite la meilleure des chances à la candidate Fatima Houda-Pepin, en faveur de la charte, et qui fait un excellent travail dans le dossier du pont Champlain.

Chez nous, la très discrète Danielle St-Amand ne sera pas de la partie, et je lui souhaite prompt rétablissement. Mais en tant que citoyen de la Mauricie depuis six ans, je me dis aussi bon débarras! Elle a toujours voulu suivre la ligne du parti concernant la répression de la grève étudiante et la stupide juridicisation de ce conflit, et soutenu la réfection couteuse de Gentilly-2 alors qu’à plusieurs reprises, Hydro-Québec avait averti le gouvernement Charest de la non-rentabilité de la reconstruction de la centrale nucléaire désuète de Bécancour, vieille de 30 ans.

Le candidat libéral trifluvien est Jean-Denis Girard, un proche du maire Yves Lévesque. Selon Vincent Gauthier du Nouvelliste, il a dû démissionner comme agent officiel du maire Lévesque lors de la dernière campagne électorale municipale «pour avoir envoyé un courriel à des fins partisanes depuis son adresse professionnelle de courrier électronique de la Caisse Desjardins.»

D’autres faits étonnants concernent le dossier de l’amphithéâtre: en juin 2011, on annonçait qu’il serait prêt pour mai 2013! Or, un an plus tard, nous ne sommes présentement qu’à 60% de la construction… et la ville doit aller en justice pour un litige avec plusieurs entrepreneurs régionaux. En effet, la ville a reçu en septembre dernier une mise en demeure de la firme ADF qui réclame 1,8 million $ pour des couts supplémentaires reliés au chantier de l’amphithéâtre de Trois-Rivières sur Saint-Laurent. Élire un proche du maire fédéraliste Yves Lévesque? Non merci.

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