Jérémy Demay ― Ça finit pu d’bien aller: Le spectacle réconfort

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Jérémy Demay a offert beaucoup d’affection à son public, en lui faisant des câlins à la sortie de son spectacle. Photo: M. Lortie
Jérémy Demay a offert beaucoup d’affection à son public, en lui faisant des câlins à la sortie de son spectacle. Photo: M. Lortie

Les 25 et 26 octobre derniers, l’humoriste français Jérémy Demay a présenté son premier one-man-show Ça arrête pu d’bien aller, mis en scène par Mike Ward. Un spectacle à la hauteur de ses 6 pieds 5 pouces.

Même s’il vit au Québec depuis maintenant 8 ans, Jérémy Demay devait immanquablement aborder les différences entre la France et le Québec, lui qui est originaire de Dijon. Toutefois, il amène rapidement sa touche québécoise lorsqu’il parle des «vraies bonnes journées de marde», pour poursuivre avec des thèmes plus universels comme les nouvelles technologies, les hommes et les femmes, le sexe ou encore l’acceptation de soi. Il a aussi gratté sa guitare pour faire chanter les spectateurs, toujours en humour.

Seul sur scène avec son tabouret, il surprend par son aisance. Jérémy Demay interagit de nombreuses fois avec son public, qui fait partie intégrante du spectacle, à travers les nombreux câlins qu’il lui distribue. Au retour de l’entracte, il va même jusqu’à partager son vin avec la foule. Le spectacle se termine sur une note à saveur spirituelle, portant sur le bonheur et l’importance de «dire oui» à la vie telle qu’elle est, juste avant de sortir par la même porte que le public qu’il a remercié maintes fois.

Si on connait Mike Ward pour ses textes crus et parfois provoquants, sa collaboration à la mise en scène du premier solo de Jérémy Demay, qui charme le public en douceur, est surprenante.

Établi au Québec depuis 2005, Jérémy était venu pour un stage de six mois au Festival Juste pour rire à Montréal, dans le cadre de ses études en marketing. Bien que son accent français soit encore présent, il n’en demeure pas moins que le jeune homme de 30 ans sait nous aborder dans un langage qu’on comprend et qui nous touche.

Accessible aux 8 à 88 ans,  le premier one-man-show de ce grand enfant est drôle, parfois touchant, certainement attachant, voire inspirant.

Accessible aux 8 à 88 ans, le premier one-man-show de ce grand enfant est drôle, parfois touchant, certainement attachant, voire inspirant. La première partie offre un humour plus éclaté et délirant que la deuxième, où l’humoriste est plus posé. Il partage sa quête du bonheur et il montre à tous sa volonté de communiquer sa profonde joie de vivre.

C’est somme toute un spectacle qui fait du bien, sans critiques radicales de la société, mais offrant plutôt une perspective optimiste de la vie, à laquelle on a envie d’adhérer. Avec Ça finit pu d’bien aller, l’humoriste au bonheur facile nous offre avec générosité son affection et arrive à nous transmettre son énergie contagieuse.

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