Jeux de la traduction: Une équipe de l’UQTR participe pour la troisième année consécutive

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 (Du fond vers l’avant) Sarah Bélanger, Andréanne Castonguay, Myriam Bougie, Patricia Corriveau, Louise Paquette et Joanne C. Brouard. Photo : Courtoisie
(Du fond vers l’avant) Sarah Bélanger, Andréanne Castonguay, Myriam Bougie, Patricia Corriveau, Louise Paquette et Joanne C. Brouard. Photo : Courtoisie

Du 7 au 9 mars dernier avait lieu à l’Université Laval la 9e édition des Jeux de la traduction. Onze universités canadiennes participaient à l’activité, dont l’UQTR. Pour sa part, la cohorte de l’UQTR en était à sa troisième participation. La plupart des universités étaient représentées par des équipes d’au moins sept personnes, soit six participants et un bénévole, qui est souvent un ancien participant, ainsi que d’un professeur accompagnateur et d’une mascotte.

La première journée, ce sont toutes les épreuves individuelles ou en petites équipes qui ont lieu, tandis que la simulation professionnelle se passe le lendemain. Entre les épreuves, les participants sont invités à de petites conférences données par les professeurs accompagnateurs sur divers sujets liés à certains aspects parfois plus techniques de la traduction. Ce sont aussi les professeurs accompagnateurs qui corrigent les textes des différentes épreuves et qui jugent ceux qui sont les meilleurs. Les étudiants peuvent aussi rencontrer des représentants de divers bureaux de traduction et ainsi se familiariser un peu avec le fonctionnement de ces entreprises.

Les épreuves

Les étudiants devaient participer à plusieurs épreuves, qu’elles soient individuelles ou en équipe. La traduction vers l’anglais et vers le français, qui était une activité individuelle, consistait à traduire un texte dans un laps de temps donné avec seulement l’aide d’un dictionnaire unilingue. L’épreuve sur la traduction de chanson consistait à traduire une chanson tout en conservant son rythme, ses assonances et même ses rimes. Les participants devaient aussi faire une adaptation publicitaire pour laquelle les participants devaient faire preuve de créativité et d’innovation dans leur traduction. L’épreuve de traduction audiovisuelle consistait à traduire un extrait d’émission ou de film. Les difficultés de cette épreuve résidaient dans les expressions, les jeux de mots ou les jurons utilisés dans ces extraits.

Selon Myriam Bougie, une des participantes de cette année, c’est la traduction historique qui était une des épreuves les plus difficiles. En effet, les participants devaient entre autres traduire une lettre qu’un officier avait écrite à Samuel de Champlain tout en conservant le style de l’époque, la forme et, si possible, les mêmes tournures de phrases qui sont aujourd’hui vieillies. Finalement, dans une épreuve de simulation professionnelle, l’équipe devait agir comme si elle était un bureau de traduction en traduisant un texte tout en passant par les différentes étapes, du moment de la réception du texte à sa livraison.

Mentions

Malgré le fait qu’elle n’ait pas gagné de prix, l’équipe de l’UQTR a quand même reçu quelques mentions cette année. Joanne C. Brouard a terminé en quatrième position dans l’épreuve individuelle de traduction vers le français. L’équipe a terminé en quatrième position dans l’épreuve de traduction historique, en deuxième position pour la traduction de bande dessinée et dans le top 5 pour la traduction de deux publicités.

Programme de traduction de l’UQTR

Contrairement à d’autres universités, l’UQTR est la seule à offrir le programme de traduction complètement en ligne. Cela fait en sorte qu’il comprend des étudiants issus de plusieurs régions et pays. Il y a environ 117 étudiants qui sont inscrits au certificat et pas loin de 200 au baccalauréat. Un projet de maitrise serait aussi en développement.

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