Pour leurs 10 ans d’existence, deux groupes de recherche se sont offert une journée de conférences, le 29 novembre dernier, pour diffuser les résultats de leurs plus récentes études. Le Groupe de recherche et d’intervention sur l’adaptation psychosociale et scolaire (GRIAPS) et le Centre international de criminologie comparée – antenne UQTR (CICC-UQTR) ont uni leurs expertises afin de présenter des thèmes variés.
Au cours de cette journée, à l’atrium C.E.U. du pavillon Ringuet, les conférenciers ont abordé des thèmes aussi variés que la résilience, la criminalistique, les gangs de rue, les jeunes toxicomanes, l’impulsivité des élèves présentant des troubles de comportement, les enfants et les adolescents traumatisés ainsi que la gestion du stress à l’adolescence.
Plus de 180 personnes se sont inscrites pour assister aux 12 conférences offertes gracieusement. Tristan Milot, professeur au Département de psychoéducation et responsable du comité organisateur de l’évènement, s’est dit très content de la journée: «Des gens des cégeps, des centres jeunesse et des commissions scolaires se sont aussi déplacés pour assister à l’évènement», a-t-il commenté au terme de l’activité.
La présence de représentants du Département de chimie et physique est également venue enrichir les connaissances des psychologues et des psychoéducateurs par un atelier sur la formation en criminalistique à l’UQTR. C’est en septembre 2012 que l’UQTR a lancé un profil exclusif québécois en criminalistique au sein de son baccalauréat de chimie. Cette discipline souvent associée aux aspects fictifs de l’émission populaire CSI se veut une discipline scientifique à démystifier.
Parmi les conférences offertes, la présentation des résultats préliminaires du projet novateur en toxicomanie en milieu carcéral, ayant fait l’objet d’une conférence au dernier congrès de l’Association des intervenants en toxicomanie par Chantal Plourde et Catherine Arseneault du Département de psychoéducation, a été présenté à ce nouvel auditoire.
Le dernier atelier de la journée a fait état des nouvelles découvertes de Sylvie Hamel, professeure au Département de psychoéducation, ainsi que des chercheurs Marc Alain et Karine Messier-Newman, sur le phénomène des gangs de rue: «Avant, dans les interventions, on cherchait à sortir un jeune le plus rapidement possible d’un gang. Nous avons découvert que la rupture totale augmente la vulnérabilité. Maintenant, nous suggérons à l’intervenant de ²sortir le gang du jeune² avant de sortir le jeune du gang».
«Nous suggérons à l’intervenant de ²sortir le gang du jeune² avant de sortir le jeune du gang.» -Sylvie Hamel, professeure au Département de psychoéducation de l’UQTR.
Les autres partenaires de l’évènement étaient le Département de psychoéducation de l’UQTR, la Chaire de recherche du Canada sur les trajectoires d’usage de drogues et les problématiques associées, de même que l’UQTR.
Le GRIAPS est composé de chercheurs qui étudient les problématiques liées à l’adaptation des enfants, des adolescents et des adultes de même qu’au développement et à l’évaluation des pratiques. Le CICC-UQTR est quant à lui composé de chercheurs qui s’intéressent aux phénomènes entourant la délinquance, la marginalité et les mécanismes de contrôle et de prévention formels et informels qui les régissent.