L’AGE UQTR souhaite s’asseoir avec l’administration de son université pour voir le règlement de non sollicitation changer. Cette volonté découle des événements du 7 septembre dernier où des militants solidaires se sont vu interdire de distribuer des tracts devant le campus.
Une politique de non sollicitation
Ce règlement découle d’une politique de non sollicitation commerciale, religieuse ou politique sur le campus. Ainsi, des raëliens avaient été expulsés du campus en 2006, alors qu’ils amassaient des fonds pour Clitoraid. Il s’agit d’une mission humanitaire, fortement teintée d’idéologie raëlienne. Il s’agirait là de la genèse de cette réglementation.
Tout comme en 2006, ce sont les communications de l’UQTR qui demandèrent l’arrêt des activités de sollicitation.
L’AGE veut créer un espace de discussion politique
La rédaction s’est entretenue avec Frédérik Farid Borel, conseiller à l’exécutif de l’AGE UQTR. Il nous expliqua que l’association peut inviter des candidats politiques pour, par exemple, des débats. Cependant, ceux-ci ne peuvent pas venir sur le campus de leur propre chef. D’ailleurs, un débat est organisé le 20 septembre prochain, à l’UQTR.
Borel dit avoir trouvé la situation déplorable et souhaité que les choses se soient mieux déroulées. Il affirme que le président de l’AGE, Philippe Dorion, va s’asseoir avec l’administration universitaire pour voir changer le règlement. « Les étudiants auraient tout à gagner [ à pouvoir rencontrer ] les candidats de tous les partis », dit-il.
En effet, lors d’élections, le taux des participations des jeunes est affreusement bas. Que ce soit au provincial ou au fédéral. Ainsi, des rencontres avec les politiques permettraient de s’adresser directement aux préoccupations de la population étudiante.