Par Lorry Bergeron, journaliste
L’AGE UQTR pourrait prochainement annoncer l’ouverture d’un café étudiant, en partenariat avec la Chasse-Galerie, au pavillon Michel-Sarrazin. Le lieu de rencontre pour les étudiants serait doté de produits locaux et équitables.
Une nouvelle association étudiante
Les étudiants du pavillon Michel-Sarrazin ont mis sur pied une association étudiante au MS (AEMS) pour venir à bout de ce projet. Lors de la fondation du comité, une trentaine d’étudiants étaient présents, rassure Gabrièle Dubuc, responsable des bénévoles du conseil d’administration. «Le pavillon Michel-Sarrazin est situé très loin géographiquement de la Chasse-Galerie. On veut que les étudiants du MS aient droit aux mêmes produits que tous les autres étudiants qui ont une plus grande accessibilité au café», a-t-elle confié.
Financement
«Nous avons déjà en tête une activité principale de financement. L’activité se jumellerait avec le Movember, où l’on donnerait pour la cause du cancer de la prostate tout en permettant de financer la création du café et de rallier les étudiants autour d’une première activité à caractère social. Nous aimerions aussi illustrer et rappeler aux étudiants qui est Michel Sarrazin, car la plupart ne le savent pas», exprime Gabrièle Dubuc.
L’AEMS a considéré d’office de seulement intégrer les étudiants du MS dans leur association. Elle rappelle toutefois que toute personne qui serait intéressée à s’impliquer dans l’AEMS peut le faire en contactant un des membres exécutifs par courriel au aems.chassesarrazin@gmail.com.
Rassemblement des étudiants
Le café étudiant a pour but premier de créer une cohésion entre les trois associations du pavillon Michel-Sarrazin, soit l’association des étudiants en psychologie (AEP), l’association des étudiants en psychoéducation (AEPE) et l’association des étudiants aux cycles supérieurs en psychologie (AECSP). Jusqu’à ce jour, aucun projet n’avait rassemblé les trois groupes. D’après la nouvelle association des étudiants du Michel-Sarrazin, c’est un manque dans le pavillon.
L’association combine son projet avec la création de liens entre les étudiants. «Notre projet vise, bien sûr, à donner un service aux étudiants du MS, mais il comporte aussi un but social en plus d’offrir une opportunité de bénévolat aux étudiants qui doivent accumuler plusieurs heures d’implication communautaire pour accéder au doctorat en psychologie», ajoute Mme Dubuc.
Une demande au Département de psychologie a déjà été soumise la semaine dernière à cet effet. C’est pourquoi tous les employés du café étudiant agiraient à titre de bénévoles. Au total, 1 300 étudiants pourraient bénéficier du service quotidiennement, sans compter le personnel enseignant.
Les profits remis aux étudiants
Les membres du conseil d’administration / officiers de l’AEMS sont très clairs sur le sujet: «Personne ne va se graisser la patte là-dedans, car le projet appartient aux étudiants», ont-il mentionné. En fait, l’AEMS veut remettre 60% des profits du café étudiant aux trois associations du pavillon pour qu’elles puissent offrir des services directement à leurs membres. Le 40% des profits restant servirait à l’amélioration du café et à l’organisation d’activités à caractère social pour les membres de l’AEMS.
«Plus le profit sera grand, plus notre équipement sera sophistiquée et plus les besoins des étudiants seront comblés», explique Jean-René Leblanc, responsable aux finances de l’AEMS.
Décision finale à venir
Le projet est en attente de décision de la part de l’UQTR. L’association attend des réponses de la part du vice-président aux finances, Cléo Marchand, pour des autorisations nécessaires pour le local et le démarrage officiel du projet. Alain Fournier, le directeur des équipements, devra par la suite effectuer quelques modifications mineures dans le local. Les négociations se poursuivront dans les semaines à venir.