La coupe universitaire de cheerleading approche : Préparation en compagnie des Patriotes!

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Les Patriotes se préparent en vue de la Coupe universitaire. Photo : M. Chauvin

La jeune formation des Patriotes en cheerleading tentera de monter sur le podium lors de la prochaine coupe universitaire qui aura lieu le 26 février à l’Académie St-Louis de Québec. Avant d’accéder à l’un des trois premiers titres, vérifions si les membres de l’équipe de cheerleading sont prêtes et prêts à livrer la marchandise.

«Les pratiques des dernières semaines sont plus intenses. Nous pratiquons des figures plus longtemps et délaissons d’autres aspects de la routine afin d’être prêts», explique l’entraineuse-chef de la formation, Samantha Beaulieu-Truchon. L’équipe se rencontre habituellement deux fois par semaine, mais un entraînement supplémentaire s’ajoutera à l’agenda lors des deux dernières semaines précédant la coupe.

Copié-collé du 26 novembre dernier

L’équipe a eu accès aux résultats de la dernière compétition du 26 novembre 2011 qui avait lieu au Cégep du Vieux-Montréal. Les membres des Patriotes se sont servis de ces critiques afin de réaliser une routine améliorée et travailler davantage sur les aspects pénalisés. «On a perdu beaucoup de points dans la section d’évaluation des stunts [pyramides] et nous souhaitons remédier à cela», ajoute la jeune entraîneuse.

Le défi demeure ardu puisque certains membres de l’équipe ont récemment quitté les Patriotes. «Nous souhaitons présenter une chorégraphie de qualité, avec de belles figures, mais ce n’est pas évident de combler les départs. Nous devons nous ajuster et refaire certains stunts», précise Samantha Beaulieu-Truchon.

Les Pats présenteront leur chorégraphie à deux reprises lors de cette journée de compétition afin d’avoir une seconde chance et permettre aux jurés d’évaluer à juste titre la routine. La chorégraphie ressemblera sensiblement à celle présentée cet automne à quelques modifications près. La voltige, Sophie Daigle, en est à sa deuxième année au sein de la formation des Patriotes et croit que l’équipe est prête à s’illustrer davantage qu’au mois de novembre dernier : «Je pense que nous avons fait beaucoup de progrès depuis les deux derniers mois et nous espérons réaliser une routine parfaite lors de la prochaine compétition.»

Difficile de recruter

Après six années d’existence, l’équipe de cheerleading a toujours eu de la difficulté à trouver des athlètes compétents et motivés par la compétition. Les membres dirigeants n’ont pas accès à un large éventail de recrues à l’UQTR. Samantha Beaulieu-Truchon dirige l’équipe depuis trois ans et a de la difficulté à garder le moral. «Certains membres de l’équipe ne prennent pas ce sport au sérieux et le voient davantage comme un passe-temps. Plusieurs sont conscients que le niveau de compétition dans le milieu universitaire est élevé et c’est difficile pour notre équipe d’accéder à la première place lorsque le nombre de personnes au sein du groupe change constamment.»

Malgré une équipe décimée, cette coupe universitaire prévue le 26 février prochain est attendue depuis longtemps et les Patriotes vont tout faire pour mériter les honneurs.

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10 COMMENTAIRES

  1. Bonjour, on est plusieurs de l’équipe qui aimerait beaucoup que le mots « pompons » soit retirer du titre.
    Il s’agit ici de cheerleading et non me pompom girls, merci

    Benoit Chevrette, back depuis 3 ans au sein de l’équipe

    • Selon Wikipédia: «Une pom-pom girl, une meneuse de claque (au Québec) ou une cheerleader (aux États-Unis), est une jeune sportive munie de pompons aux couleurs d’une équipe sportive, participant à un spectacle de chant, de danse et de figures acrobatiques donné pour encourager cette équipe lors d’événements et de championnats sportifs.» Nous avons tout de même modifié le titre sur le blogue.

      • Comment se fait-il qu’un ou une étudiante maintenant à l’université ne sait pas encore que wikipedia est une source de données absolument et pas du tout fiable! Je crois que tes professeurs te l’ont surement déjà dit et répété.

          • Peut importe ou vous avez pu voir cela, il n’en reste pas moin qu’en 3 ans je n’ai jamais eu de pompons ce qui en fait que le titre : »Préparation pompons en compagnie des Patriotes! » restait quand même inexacte.
            Merci à la rédaction de l’avoir modifié.

          • D’un point de vue totalement personnel, je voudrais faire une différence entre une « pom-pom girl » et une « cheerleader ». Aux Etats-Unis, il est courant que les Cheerleaders soient associés à d’autres équipes pour les encourager sur les bords de terrains. Mais ce n’est pas toujours avec des pompons qu’elles/ils le font.
            Une pompom girl est une … fille avec des pompons (le nom le dit bien! lol). Dans la définition donnée par wikipedia un peu plus haut, on dit bien « jeune sportive munie de pompons aux couleurs d’une équipe sportive, participant à un spectacle de chant, de danse et de figures acrobatiques donné pour encourager cette équipe lors d’événements et de championnats sportifs. ». Or, les cheerleaders des Patriotes n’ont pas de pompons, et ne font pas de chant dans leurs routines, et ils ne sont pas présents sur les terrains pour encourager, parce que ce sont essentiellement des cheerleaders de compétition. Avec le haut roulement qu’il y a dans cette équipe, il est quasi-impossible de faire des démonstrations sur les terrains (démonstrations de haute qualité, j’entends…) sans risquer de blesser des athlètes et par conséquence amputer l’équipe et devoir refaire des auditions ou modifier les routines.

    • Pour votre information, les Patriotes n’ont pas été à la dernière place du classement lors de la première compétition de la saison.
      Au championnat Canadien 2011, Les Patriotes sont arrivés à la 2è place après les Citadins de l’UQAM, et l’ensemble de l’équipe a été félicité par les Citadins car il semblerait qu’ils avaient peur que les Patriotes arrivent à récupérer assez de point au 2nd passage pour égaliser ou passer devant.
      Alors parler automatiquement de « dernières places », c’est un peu exagérer. Et quand on voit les effors déployés par l’équipe avec le matériel de base que nous avons alors que d’autres universités ont leur propre tapis de pratique (tapis à ressors/Spring floor) gradeur de tapis de compétition, ce qui leur assure moins de blessure, une meilleure adaptation et réaction face au tapis de compétition, je pense que ce genre de commentaire n’a pas lieu d’être.

  2. Qui aurait pu penser qu’un article sur le cheerleading allait provoquer autant de réactions. Je propose que l’on traduise dorénavant le mot «cheerleading» par «cheerleadage» si l’Office québécois de la langue française n’arrive pas à trouver de mot plus approprié que «meneurs de claque 🙂 Sans blagues, je suis d’accord avec le fait que le terme «pom-pom girl» est assez réducteur.

    • haha Merci de ta compréhension.
      Dans certains cas, je trouve tellement compliqué de trouver une appellation francophone que le terme anglophone suffit amplement. Même « pompom girl » devrait être traduit du coup.
      Je cherche comment je pourrais traduire les termes « leadership », « cheerleading/cheerleaders »… Si quelqu’un veut me donner un coup de main, je suis preneur! lol

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