La recherche à l’UQTR: La pleine conscience ⎯ un état de liberté psychologique

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Maxime Bourgault en est à sa troisième année au doctorat en psychologie à l’UQTR. Photo: Maxime Bourgault
Maxime Bourgault en est à sa troisième année au doctorat en psychologie à l’UQTR. Photo: Maxime Bourgault

Après avoir terminé un baccalauréat en psychologie, pour réussir à pratiquer en tant que psychologue, il faut réaliser un doctorat clinique de quatre ans. Maxime Bourgault, étudiant au doctorat en psychologie, en est à sa troisième année d’études et base son essai sur un sujet méconnu au Québec, qui interpelle de plus en plus les chercheurs. Il s’intéresse à la pleine conscience, qui se veut une manière de comprendre ses émotions, d’être dans le moment présent, et d’accepter ce que l’on ressent sans jugement.

La pleine conscience a été étudiée aux États-Unis dans les années 1980 et c’est surtout dans ce pays que les connaissances sont le plus avancées. Jon Kabatt-Zin est le médecin à qui l’on doit ce concept, qu’il a adapté en se basant sur la méditation bouddhiste. «Kabat-Zinn (2003) définit la pleine conscience comme un état de conscience qui émerge du fait de porter son attention sur l’expérience qui se présente moment après moment, de manière intentionnelle et sans juger.»

Fervent pratiquant de méditation, de yoga et de traditions orientales qui l’aident beaucoup dans son approche d’intervention au sein de son milieu de travail, Maxime veut promouvoir la pratique de la pleine conscience chez les thérapeutes. Il croit en ses bienfaits, lui qui travaille dans un milieu où il peut voir l’utilité concrète que cela peut avoir sur les gens. C’est une des raisons qui l’ont poussé à choisir ce sujet comme essai de doctorat, ayant déjà l’intérêt profond pour tout ce qui entoure la méditation et ses avantages.

En plus de son doctorat, l’étudiant réalise deux jours de stage par semaine au Cégep de Ste-Foy à Québec, au service d’aide aux étudiants, ce qui l’amène à connaître un autre type de clientèle qui pourrait pratiquer des activités liées à la pleine conscience. Lorsque l’on est aux études, on peut parfois être sujet à beaucoup de stress et d’anxiété, ce qui peut être difficile à gérer. Le yoga, la méditation et les d’autres pratiques orientales peuvent donc devenir de bons moyens de canaliser les émotions, de les comprendre et de les accepter pour ensuite réussir à avancer malgré cela.

Un des buts recherchés est de faire connaître la méditation aux thérapeutes et toutes les activités favorisant la pleine conscience, et de faire comprendre les avantages de sa pratique.

Au cours de sa recherche, il espère s’informer sur le niveau de pratique spirituelle, de méditation et de prière chez les thérapeutes à l’aide d’un questionnaire auto-rapporté. Un des buts recherchés, comme mentionné plus haut, est de faire connaître aux thérapeutes notamment la méditation et toutes les activités favorisant la pleine conscience, et de faire comprendre les avantages de sa pratique. Son étude servira à savoir le niveau de pratique d’activités spirituelles et de méditation pour ensuite faire un parallèle avec le taux d’anxiété, de burn-out et autres troubles qui peuvent survenir dans ce type d’emploi. Il voudrait aussi faire un rapprochement entre la présence thérapeutique (capacité du thérapeute d’être complètement avec son client autant physiquement que mentalement) et la pleine conscience.

Présentement en train de travailler sur ses questionnaires d’essai, il entamera bientôt la distribution de ceux-ci pour ensuite terminer son doctorat par l’analyse des résultats récoltés auprès des professionnels. D’après lui, lorsqu’un psychologue réussit à bien accepter ses émotions personnelles, c’est plus facile d’aider le client à gérer les siennes.

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