La semaine «Sans oui, c’est non!»: Le consentement avant tout

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Du 2 au 5 octobre a eu lieu à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) la semaine «Sans oui, c’est non!» visant à sensibiliser les étudiantes et étudiants au consentement sexuel. Dans le cadre du mois portant le même nom, le Groupe d’actions femmes de l’UQTR (GAF) a organisé plusieurs activités et kiosques. Le Zone Campus s’est entretenu avec Carol-Ann Rouillard, cofondatrice du GAF.

Le GAF est composé de plusieurs étudiantes ayant toutes à cœur la cause féministe et la sensibilisation au consentement: «Ça peut paraitre simple comme concept, mais il y a encore beaucoup de mythes entourant le consentement. On pense par exemple que si la personne ne démontre pas de résistance claire, c’est qu’elle est consentante. Alors que la vraie question devrait plutôt être de savoir si elle a clairement démontré qu’elle était d’accord.» L’association veut contribuer à faire du milieu universitaire un milieu sain. Ces femmes souhaitent dénoncer les inégalités et poser des actions concrètes pour sensibiliser les gens à ces réalités, nous explique Carol-Ann.

Durant cette semaine, le GAF, avec la collaboration des Services aux étudiants (SAE), de l’Association des travailleurs étudiants et travailleuses étudiantes de l’UQTR-AFPC (ASTRE UQTR) et de l’Association générale des étudiants de l’UQTR, a organisé la venue du Y des femmes de Montréal, qui a présenté l’activité «Connais-tu LA limite ?». «Il s’agit d’une simulation en réalité virtuelle où deux étudiantes se retrouvent chez des collègues pour un travail d’équipe. L’objectif est de bien reconnaitre lorsqu’il y a consentement et lorsqu’il n’y en a pas.» Une distribution de sifflets et d’informations concernant les agressions et la violence sexuelle a aussi eu lieu.

«On pense par exemple que si la personne ne démontre pas de résistance claire, c’est qu’elle est consentante.» — Carol-Ann Rouillard

«Nous avons aussi réalisé une action de mobilisation [en parallèle à la semaine «Sans oui, c’est non!»], le mercredi 4 octobre, en souvenir des autochtones disparues inspirées du REDress Project. Trois robes rouges ont ainsi été accrochées sur le campus.» nous dit Carol-Ann. Ce geste, particulièrement touchant, a su rassembler plusieurs étudiants.es. Ces robes sont devenues un symbole des femmes autochtones disparues ou assassinées depuis le lancement de l’installation visuelle «The REDdress Project», il y a quelques années.

L’AGE UQTR a également pris part à «Sans oui, c’est non!» par le biais d’un kiosque d’information et d’une activité dans le cadre de la Coupe des associations.

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