La zone grise: Vive les médias étudiants!

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La zone grise est l’éditorial bimensuel du Zone Campus. Dans ce dernier, Laura Lafrance y partage ses opinions et pensées du moment, et ce, sur une variété de sujets. Crédits : Camille Limoges

On y est déjà, chers lecteurs et chères lectrices! Cette chronique marque ma 147ième publication au sein du Zone Campus, mais surtout ma dernière. Si je me consacre habituellement aux nouvelles de dernière heure, me plaisant à mettre mon grain de sel là où je le juge nécessaire, j’aimerais plutôt cette fois-ci faire une rétrospective de ces quatre dernières années où j’ai eu la chance de publier mes écrits ici au Zone, l’un des deux médias étudiants de l’UQTR. Ce faisant, peut-être réussirais-je à vous inspirer à contribuer à ce médium qui est là pour nous donner une voi(e)x en tant qu’étudiants et étudiantes.

Lorsqu’on entame des études universitaires, il n’est pas rare de se faire dire que ces années d’étude seront « les plus belles de toute notre vie. » Si cette phrase vous fait grincer des dents, sachez que vous n’êtes pas seulEs. S’il est vrai que le parcours universitaire est rempli de moments inoubliables qui forgeront l’être humain que nous deviendrons, il ne faut pas oublier non plus que ces années où l’on se dédie à l’obtention d’un diplôme peuvent également être marquées par de l’anxiété, de la confusion et de l’incertitude.

S’impliquer sur le campus… avec ses mots!

En fin de session, notamment, il peut devenir ardu de trouver un sens à tous ces travaux qui nous gardent réveillés bien plus longtemps qu’ils ne le devraient. Toutefois, je pense qu’il y a des façons de rendre ce parcours universitaire significatif en développant un lien affectif sincère avec notre alma mater. Il y a fort probablement d’autres manières d’y arriver, mais pour moi, la façon la plus efficace de laisser ma trace au sein de mon établissement d’études a été d’écrire pour la communauté étudiante.

Des rencontres qui ont de l’impact

De l’autre côté de la page, il n’est pas toujours évident de réaliser qu’écrire dans un journal, étudiant ou non, ça implique une quantité impressionnante de rencontres! Téléphone par-ci, téléphone par-là, un Zoom ici et un autre là… pour écrire, il faut faire bien plus qu’écrire! Si j’étais jadis une jeune étudiante très réservée, mon emploi de journaliste (de septembre 2019 à avril 2021) a grandement contribué au développement de mes habiletés sociales, mais surtout à ma propre croissance personnelle.

Aujourd’hui, je dirais sans hésitation que toutes ces pages que j’ai écrites, ici et ailleurs, m’ont permis de devenir la femme que j’avais le potentiel d’être. Comme je le sous-entendais dans ma chronique de la semaine dernière, utiliser sa voix, peu importe l’enjeu, requiert beaucoup de courage. Et si on a parfois l’impression, en tant qu’étudiantEs, que notre voix n’est pas importante, sachez que les médias étudiants sont justement là pour nous permettre de nous exprimer. Nous ne sommes pas seulEs et c’est justement ce que les articles de vos collègues universitaires tentent de communiquer.

Durant les quatre années où j’ai travaillé au Zone, j’ai rencontré des étudiantEs que je n’aurais jamais rencontré ou sinon découvert des facettes de l’université qui m’étaient étrangères. J’ai surtout appris que j’étais capable de transformer ces rencontres en quelque chose d’évocateur et de significatif pour ma communauté.

Des mots qui ont de l’impact

Les médias étudiants, contrairement à ce que l’on pourrait penser, bénéficient à l’ensemble de la communauté étudiante et non pas seulement à ceux et celles qui y écrivent. Des événements qui ne seraient pas couverts autrement peuvent l’être justement parce que de tels médias existent. Même s’il me serait possible de décrire les mille et un bénéfices qui sont liés à ces derniers, le point qui me semble le plus important est l’aspect humain.

Un journal étudiant, c’est un médium où l’on apprend à être un meilleur humain. On écrit, on rencontre des personnes, on va à des événements, on fait des erreurs (ça l’arrive!), mais on en ressort avec un bagage extrêment riche. C’est de ces moments emplis d’humanité que je me souviendrai lorsque je penserai à mes années au Zone Campus.

Au fait, personne ne m’a demandé de faire l’éloge des médias étudiants ou du Zone Campus. C’est simplement qu’à ce moment transitoire dans ma vie de jeune adulte, quelque part entre les études et la « vraie vie d’adulte », je ne peux qu’être reconnaissante pour toutes les personnes et toutes les expériences qui m’ont permis d’exprimer ma voix et de devenir celle que je suis vraiment. Je pourrais continuer longuement ainsi, mais j’aimerais terminer sur ces mots: merci au Zone Campus d’avoir cru en moi, en 2019, et d’avoir renouvelé cette confiance année après année. Merci également à toutes les personnes, présentes et passées, qui m’ont aidé à raffiner ma plume et ma pensée. Et finalement, merci à vous, chères lectrices, chers lecteurs, étudiantEs ou non, d’avoir participé à cette aventure à mes côtés. Et comme on dit en anglais: « it’s been a wild ride! »

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