L’aplomb dans la tête: Trois-Rivières, faut qu’on s’parle

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Trois-Rivières,

Quand je pense à toi, je suis… amère. T’as tellement un nom inspirant, bleu, mouillé. On pourrait croire que tu miroites sous le soleil, quand tu passes sous les ponts et que tu laisses les kayaks t’effleurer le matin.

T’as une belle et longue histoire qui date, des monuments, un slogan. T’es une fourmilière d’artistes louches et de poètes, de travailleurs aux pantalons bien pliés, de petites étudiantes en uniformes. Tu accroches des poèmes sur ta corde à linge, comme une grande romantique en automne. T’es le genre qu’à la lecture du cv, on voudrait embaucher tout de suite.

Mais voilà, le problème c’est lorsqu’on te croise de plus près. Quand on s’intéresse à ton contenu et qu’on examine ta santé. En marchant dans tes artères principales. En sillonnant ton bitume. On se rend bien compte que ton système immunitaire est défaillant.

Ton système, parlons-en, il est plus qu’immunitaire. À trop grandes doses d’immunité, de dérogations et de privilèges, tu es tombée malade. Tu voulais pas manquer un party, un 5 à 7 où te faire voir brièvement. Ton teint est devenu gris, ton eau, verte, et même en été tu fais de la fièvre dans ton ilot de chaleur. À la longue, t’es devenue auto-immunitaire, Trois-Rivières.

Ta culture et tes histoires, on ne les entend plus. Tu cries tout le temps maintenant, tu fais trop de bruit. Ton langage s’est simplifié, ton vocabulaire s’est appauvri… pis entre toi et moi, c’est pas parce que tu te tatoues des poèmes à tous les coins de rue que ça veut dire que t’es profonde.

Tu t’habilles moins aussi, as-tu remarqué? Tu mélanges les couleurs criardes sur ta mini-jupe, et j’ai su entre les lampadaires que t’hésites pas à payer un promoteur pour qu’il t’enlève des couches.  C’est quoi ce comportement ? T’es ton propre proxénète maintenant, Trois-Rivières ?

T’as les jambes et les mains enflées, on dirait que tu manques de circulation dans les extrémités. Tu aurais besoin de te revigorer un peu. De te revitaliser, qu’on dit. Surtout dans le bas de ton Cap, ça prend pas un médecin pour voir que tu tiens pas la forme. Je veux dire, tu peux bien te mettre cinq couches de maquillage dans’face, t’as les mains et les pieds noirs… franchement, c’est pas charmant.

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Prends-le pas mal, mais tu veux trop flasher. Tu seras jamais comme Las Vegas… et en y réfléchissant, veux-tu vraiment lui ressembler? Tu commences à avoir l’air cheap, surtout depuis que tu trippes sur la formule 1. Le divertissement, c’est pas de la culture, fille.

Je t’entends annoncer à qui veut l’entendre ta grande prestation sur Saint-Laurent, devant ton grand rideau de béton gris. Je comprends que tu sois exaltée par tes nouveaux condos et que tu te sentes comme une princesse en haut de tes escaliers impériaux, mais des fois, faudrait juste que tu prennes une douche. Et pas dans ta fontaine à la Bellagio, une vraie douche. Une princesse pas propre, Trois-Rivières, c’est pas Royale pour deux cents.

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Je vante ton passé à grand coup de nostalgie, mais pour être complètement honnête, je t’ai pas vraiment connue dans ton jeune temps. Je t’ai connue dans ma jeunesse par les Ursulines, celles qui t’ont appris à lire. Ça te dit quelque chose? Je t’ai connue dans ma tunique bleue, émerveillée devant le cadran solaire et la vieille Église Thompson. Émerveillée par cette ruelle au bord de l’eau qui ressemble à la France.

Le grand Félix Leclerc t’aurait baptisée, lors de ton premier festival, capitale de la poésie.  J’ai l’impression qu’il parle de toi dans Le tour de l’ile. Toi aussi, on veut te mettre en mini jupe and speak English. Mais tu vas finir comment, Trois-Rivières ?

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Quand je vois ton fleuve au bout du tunnel, tes jeunes, tes vieux, tous tes amis communautaires qui veulent bien te porter un peu sur leurs épaules. Quand je vois les expositions dans tes musées et tes bars, que j’écoute ta musique, que je lis tes livres… Quand je t’idéalise un peu, je t’imagine t’étendre dans des parcs sur le bord de l’eau. Te promener piétonnière, cachée sous des arcs d’arbres. Visiter ta variété et développer tes gouts dans les marchés publics. J’aimerais qu’on puisse te sentir l’air du fleuve sans trop de Wayagamack et qu’on t’aperçoive fleurissante du Pont Laviolette. J’imagine les touristes arriver de New-York,  Toronto et Montréal, par ta vieille gare ferroviaire, pour visiter paisiblement tes vieux quartiers et profiter de la quiétude que tu offres, entre Québec et Montréal. Tu gagnerais à offrir la tranquillité, à mon avis, plutôt que de pathétiquement tenter de faire la compétition aux métropoles. Je t’imagine te nourrir de la créativité de tous, des ambitions de chacun, des idées inspirantes de ta jeunesse. Puiser dans ton passé le meilleur de toi-même.

Toi aussi, on veut te mettre en mini jupe and speak English. Mais tu vas finir comment, Trois-Rivières ?

Quand je t’imagine te débarrasser de ton make-up et rire d’un rire franc, Trois-Rivières, je me dis que tu en vaux encore la peine.

C’est probablement juste une passe, ma chum. Peut-être que tu vas te réveiller, le lendemain du 3 novembre, devant un avenir différent.

32 COMMENTAIRES

  1. 4 mai 1965 …ce jour je suis devenu a ma naissance un Trifluvien a part entiere…j’ai en vu défilé des maires depuis ce temps, certains bons, d’autres mauvais….je me souviens de l’époque ou il était impossible d’avoir un permis de terrasse en ville ( pourtant toutes les autres villes pouvaient) Notre Grand-prix allait a la dérive… ( petite nuance l’inculte : on est tres loin de la Formule un …) MAIS depuis 12 ans, sous le regne de Mr Levesque, MA ville a progressé au point ou les gens de l’extérieur ne font plus qu’arreter pour mettre du gas et repartir…..et si au matin du 4 novembre vous etes insatisfait de la ré-élection de Mr Levesque …et bien bon déménagement !!!!!

    • Et qu’est-ce qui vous fait croire qu’il sera réélu? Les gens en ont assez de la collusion. Il est temps de changer. Le maire actuel a fait plus que son temps! C’est assez, les dégâts qu’il fait à la ville!

    • Concernant ton allusion de l’époque ou personne ne pouvaient avoir un permis de terrasse, ce n’est pas Yves Levesque qui a changé les choses sur ce point. Le centre-ville à commencé à prendre vie progressivement dans le début des années 90, bien avant que Yves Levesque devienne maire. Je ne dit pas qu’il n’y a rien fait de positif, mais c’est faux de dire qu’il ne se passait rien avant le début de son règne.

      • Éric, je travaille dans le monde de la restauration depuis plus de 20 ans au centre ville et je peux te certifier que depuis qu’il est en poste, plusieurs choses ont progressé …choses qui nous étaient refusées sous l’ancien régime……

    • Roooooooh mais on a affaire à quelqu’un qui se définit par sa naissance! On a du sang bleu aussi, j’imagine?

      Je crois justement que, comme vous le dites si bien, si depuis douze ans les touristes ne font qu’arrêter et repartir après avoir fait le plein, ça démontre de bien triste manière un manque d’attraits culturels dans une ville « d’histoire et de culture ».

      • Mon cher Francis…faut me relire adéquatement : j’ai dis que depuis 12 ans , les gens ne FONT PLUS qu’arreter et mettre du gas …..donc ils restent car ils aiment ce qu’ils ont devant eux !!!!

        • Uno. Je ne nous appartiens pas.
          Secundo. Leçon de grammaire : S’ils « ne font plus qu’arrêter », c’est dire que c’est tout ce qu’ils font.
          Ouvrez un livre.

          Un livre d’histoire peut-être?

    • Trois-Rivières existe depuis 8000 ans. Cette ville existait bien avant que le gars de Rimouski ne vienne faire n’importe quoi ici avec l’argent des contribuables. Tous ses projets sont à l’image de l’escalier de Zorba le Grec qui s’écroulera un jour dans une danse de l’UPAC. L’argent n’achètera jamais l’âme de Trois-Rivières. Le maire Lévesque c’est une caricature tirée d’un sketch des Simpsons. Rien de plus. Nous sommes des gens fiers qui n’ont pas besoin d’un tarlais pour dire à St-Georges-de-Beauce que la démocratie c’est de trop… Il peut bien faire le chicken et n’assister à aucun débat de peur de se faire crier chou, lui qui ne pense qu’à ses lauriers et à sa lyre de César Néron tandis que sa ville sombre dans le trou… Lévesque c’est out. On vaut mieux que ça. On n’est pas des lèche-bottes à Trois-Rivières. Et je ne déménagerai pas. Même s’il était réélu je reprendrais ma pancarte et mon porte-voix pour lui dire qu’il ne mérite pas de représenter les Trifluviens et les Trifluviennes. Nous ne sommes ni à Laval ni à Mascouche. Merci bonsoir.

  2. Tellement bien dit et surtout tellement vrai. J’ai quitté Trois-Rivières il y a plus de 20 ans et chaque fois que j’y retourne je suis étonnée de voir que des coins comme celui de la vieille gare ne soit pas encore revitalisé, voire même laissé à l’abandon, pourtant il fut un temps où ça grouillait de vie dans ce coin. Je ne crois pas que la revitalisation passe par le phénomène condo, au contraire Trois-Rivières a un cachet particulier qu’il serait important de préserver. Quand j’y habitais je participais à sa vie culturelle à chaque occasion qui nous était donnée. J’ai eu le bonheur d’assister, entre autres, aux débuts du Festival International de la Poésie et je suis fière de ce qu’il est devenu. Lorsque j’en parle à Montréal, je passe pour une hurluberlue, en fait ils sont même rare ceux qui le connaissent donc j’en fais la promotion du mieux que je peux avec le peu de moyen que j’ai, chaque fois ça me peine de ne pas le voir plus publicisé. Le parc portuaire gagnerait également à se verdir et à avoir des zones d’ombrage.

    • Ça me touche ce que vous racontez. C’est exactement cette nostalgie que je voulais susciter. La nostalgie de ce que Trois-Rivières fut, je ne peux pas trop l’avoir, mais la nostalgie de ce qu’elle pourrait être, oui. Je trouve aussi bien triste que le Festival ne soit publicisé que de façon minime comparativement au Grand Prix, et que nous laissions tomber notre patrimoine historique comme la vieille gare qui pourrait pourtant servir et revitaliser les autres secteurs que la rue des Forges en tant que telle. Je suis heureuse que ça vous rejoigne.

  3. Je suis inculte en matière de course automobile, c’est bien vrai, et cela ne me dérange absolument pas. Sous le règne de M. Lévesque Monsieur, il est vrai que beaucoup de projets ont vu le jour et que beaucoup d’édifices ont été construits. Mais l’action n’amène pas nécessairement le progrès. La dérive, elle dure depuis 12 ans Monsieur, la dérive s’inscrit notamment dans la dette de notre ville (qui a triplé depuis 2001, vous pouvez vérifier, c’est publique), les milieux humides qui ont carrément disparus, le taux de chômage qui est présentement le plus élevé au Québec. Il y a différentes façon de voir l’épanouissement d’une ville. Si pour vous la construction d’arénas, de stades, de casinos, et 3 jours de Grand Prix par année sont suffisants, bien à vous. Pour moi et beaucoup de trifluviens, ce n’est pas satisfaisant. C’est décevant. On voit que l’allégeance pour M.Lévesque ne s’accompagne que rarement du respect de la démocratie. Les miens et moi ne déménagerons pas. Nous ne changerons pas de ville, c’est notre ville qui devra changer. Et elle changera que ce soit à partir du 4 novembre ou dans 4 ans encore, cela importe peu. Nous avons encore beaucoup de temps devant nous.

  4. Je dois dire que ce texte est tres bien écrit et que son auteure possede une belle plume cependant il ne faut pas connaitre les réalités de la ville pour pour penser ainsi. Le temps ou Trois-Rivieres n’était qu’un vulgaire arret pipi entre montréal et québec, ou l’on parlait d’elle comme une ville fantome, ou le centre-ville était aussi desertique que les activités offertes aux citoyens n’était pas un temps meilleurs ni pour la qualité de vie de la population locale ni pour les retombés économiques du tourisme ni pour les entreprises locales. de plus s’il y a bien un secteur de la ville qui a profité de la fusion c’est bien le cap-de-la-madelaine qui est sous traitement et médication afin de redorer ce qui a, trop longtemps été laissé abandonner sans entretient. il m’apparrait clair que le fait que le cap recoivent plus en retour que les taxes payé depuis la fusion témoigne des investissements qui ont du etre fait pour remedier a l’état de se secteur laisser désuets par les responsables avant la fusion.
    bref, dans les 12 dernieres années trois rivieres a belle et bien grandit, non pas pour en devenir un Las Vegas mais pour se forger sa propre identité, une identité aussi attrayante pour la population locale que le tourisme, une identité qui rejoint autant la culture que le sport, autant les jeunes que les moins jeunes et je suis maintenant fier de dire que je viens de Trois-Rivieres. le jour ou Trois-Rivieres fera des pas vers l’arriere sera le jour ou moi, comme tant d’autres, devront s’exoder.

  5. C’est mal lire entre les lignes de mon article que de croire que j’y affirme que Trois-Rivières n’a pas changée et ne s’est pas développée dans les dernières années. Ce que je tente d’y passer comme message est qu’elle se développe MAL, et qu’elle a changée dans le mauvais sens. En négligeant des aspects qui lui sont pourtant fondamentaux. J’y exprime ce qu’elle pourrait devenir, et le chemin différent qu’elle pourrait emprunter. Bien des gens semblent penser que dès qu’il y a développement, c’est du positif. Je ne suis pas de cet avis. On peut mal développer. Je ne crois pas qu’il faille une grande étude socio-économique pour affirmer que le bas du Cap de la Madeleine n’a aucunement été « redoré ». Si le Cap est effectivement un secteur laissé « désuet » lors de la fusion, il l’est toujours 12 ans plus tard, et il s’agit d’un réel problème et d’une preuve flagrante des priorités de la dernière administration : des fontaines, des escaliers impériaux, du Flash, alors que sur la rue Fusey on se croit en plein Détroit. Ce n’est pas une façon juste ni intelligente de développer une ville. Il y a la manière voyez-vous, la façon de faire. Et c’est ce que nous critiquons ici.

    • J’aime votre texte, sa poésie, son style, sa dénonciation… mais j’ai l’impression que vous chialez que pour chialez. Avez-vous des solutions à apporter? On peut trouver des points négatifs à tout dans la vie, et les meilleurs penseurs sont ceux qui y soulèvent des pistes de solutions.

      • Il m’apparaît évident ici, et dans le contexte électoral pendant lequel je l’ai publié, que la solution que je mets de l’avant est avant tout d’aller voter. J’ai voulu publier cet article pour pousser les lecteurs à se questionner et à adopter une autre perspective. J’ai voulu choquer les gens qui se satisfont de cette image de « développement à tout prix » qui règne à Trois-Rivières. J’y ai aussi introduit ma vision du développement avec plusieurs idées dans lesquelles nous pourrions investir (développement durable, réouverture de la gare, marchés publics, verdure, investir dans la culture et moins dans le divertissement polluant, etc.) La dénonciation est en tant que telle une mise en action, et c’est avec elle que l’ont amorce une réflexion. Elle oblige à s’informer et à informer les autres. Lorsqu’on dénonce, on induit que l’on voudrait mieux, et que d’autres façons de faire existent. Dénoncer, c’est offrir une solution en comparaison au statut quo. De plus, il faut dire qu’il s’agit d’un texte à saveur plus littéraire non un programme électoral. J’y ai introduis des solutions subtilement. Mais avant tout, je crois que la solution réside dans la réflexion d’un plus grand nombre, et l’écriture est un bon moyen pour inciter à la réflexion !

  6. Pour mieux comprendre les prises de position de M. Guy Brousseau, il faut quand même expliquer qu’il travaille au Temple, donc, qu’il est l’un des bénéficiaires de la politique du maire de mettre un paquet d’argent sur la rue des Forges et à peu près rien au Cap ou dans d’autres coins de la ville. Je n’ai rien contre le Temple (la vulgarité a le droit d’exister elle aussi, après tout) mais il est important qu’il se passe autre chose à Trois-Rivières que des partys « soirée sexy » et autres.

  7. Depuis le début de ma vie , j’ai grandit à quelques pas de la rue Fusey. Au début , on pouvait y compter quelques commerces de proximité tel un optométriste, une quincaillerie, un vendeur de vélo, un vendeur de fournitures de bureau, etc. Jadis, le festival des amuseurs publics attirait des gens au point où ceux-ci se stationnaient à 8 rues du parc Des Chenaux.

    C’est pendant la période précédant la fusion avec la Ville de Trois-Rivières que le déclin débuta avec plusieurs fermetures ou déménagements de commerces. Par la suite, les choses ne furent guère mieux depuis la fusion avec Trois-Rivières.

    L’organisme Rues Principales, qui s’occupait de déveloper l’activé commerciale dans le sectreur Cap, a vu son financement être coupé en 2002, alors qu’on trouvait de l’argent pour organiser des spectacles gratuits au Centre-Ville et des festivals.

    Les trottoirs de pavé uni de la la rue Fusey furent «patchés» avec du ciment blanc pendant qu’on dépensait je ne sait trop combien d’argent pour mettre du pavé uni à peu près partout au Centre-Ville.

    Le pire dans tout cela est le fait que les choses ont continué à se dégrader mais que les autorités municipales n’ont rien fait pour changer quoique ce soit. Aucun plan de rénovation majeur visant à attirer des commerces, aucun plan pour amener un peu de vie ou pour se différencier des autres secteurs commerciaux. Même pas foutu de mettre quelques pauvres bacs à fleurs ou des banderoles pour décorer! Aucun programme d’embellissement des façades!

    On continue de permettre le développement d’immeubles à bureaux partout dans la Ville mais il n’y a aucun encouragement à utiliser ceux qui sont déjà là ou à réutiliser les terrrains vacans. On dit qu’on créee de la richesse en bâtissant mais on vide on remplir ailleurs…

    On laisse des «marchés aux puces» occuper les locaux commerciaux sans se soucier de l’effet sur l’image de la rue ou de ce qui peut bien être apporté par ces commerces qui ne semblent pas toujours 100% hygiéniques.

    Malgré tout, il y a quelques rayons de Soleil comme un service de coordonnerie sympathique(jusqu’au jour où quelques visiteurs provenant des matelas du «marché aux puces» à côté ne viennent se coller aux biens des pauvres clients) qui permet de ne sauver je ne sais trop combien d’argent en faisant réparer nos choses et un café qui permet de boire un café de qualité sans avoir à se dépalcer au fameux Centre-Ville, dont les commerçant reçoivent probablement plus de subventions que le Rochon à travers des spectacles gratuits qui créent un achalandage artificiel..

    Il semble bien que la Ville a décidé que la rue Fusey(comme sa soeur la rue Ste-Madeleine) était maintenant une voie de passage pour les gens se dirigeant à Trois-Rivières. Ça me n’étonnerait pas du totu qu’on finisse par enlever les stationnements entre Beauchemin et Thibeau pour le bien de la fameuse fluidité de la circulation!

    Un citoyen pas mal déçu
    La Fusée Masquée

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