Le Cabaret apocalyptique récompensé par Forces Avenir : Des étudiants se démarquent sur la scène provinciale

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Les membres du projet Cabaret apocalyptique. Photo : Courtoisie

Des étudiants de Loisir, culture et tourisme ont décidé de créer leur propre façon de sensibiliser les jeunes du secondaire et du primaire en créant le Cabaret apocalyptique. Cette activité, mélangeant cirque, chant, danse et éducation, a remporté le lauréat du meilleur projet universitaire en lien avec l’environnement attribué par le programme Forces Avenir.

La soirée de remise des prix a eu lieu le 2 octobre, sous l’animation de Grégory Charles, au Théâtre Capitole de Québec. Le prix a été reçu par Camille Tremblay-Lalancette, Sophie Boissonneault, Stéphanie Boilard, Valéry Duquette, Jean-René Boutin et Philipe St-Denis. En tout, 33 projets universitaires étaient en nomination dans 11 catégories. C’est devant un système de récupération de l’eau de pluie et une voiture à énergie éolienne que les étudiants de l’UQTR ont su se démarquer. Les grands gagnants de la soirée se méritent un trophée fabriqué de matières recyclées alors que les autres reçoivent un certificat de participation imprimé sur du papier recyclé.

Le projet du Cabaret apocalyptique a vu le jour en 2011 dans le cadre du Colloque québécois des campus durables. La participation de l’association environnementale étudiante BaccVert et du Comité de développement durable de l’UQTR est à noter. Selon Jason Luckerhoff, professeur en communication et études culturelles de l’UQTR, il «s’agit d’un projet novateur, et même inédit». Il souligne que les organisateurs du cabaret tentent de sensibiliser les jeunes du primaire et du secondaire en relançant le débat et en leur insufflant le goût de poser des gestes concrets plutôt que d’avoir un discours alarmiste et moralisateur.

Dans une mise en scène mélangeant plusieurs disciplines, les comédiens, chanteurs, acrobates et danseurs du projet mènent les jeunes spectateurs à devenir les héros de la soirée en passant le message qu’ils doivent agir maintenant. Les numéros s’enchaînent, entrecoupés de périodes de réflexion en équipe où les participants doivent trouver des réponses aux questions qu’on leur pose.

«Il s’agit d’un projet novateur, et même inédit.» – Jason Luckerhoff, professeur en communication et études culturelles de l’UQTR

Les étudiants ont déjà présenté le spectacle à quelques reprises dans des établissements de la commission scolaire du Chemin-du-Roy, dans une école à Rawdon et devant les étudiants et le personnel de l’UQTR.

Que des réactions positives

Chacune des représentations faites a été soulignée par un succès retentissant. Les spectateurs n’ont eu que de bons mots tant sur la prestation des comédiens, que sur la pertinence des sujets abordés et sur l’interactivité avec le public qui est mise de l’avant. Robert Litzler, président du conseil d’administration de l’Association québécoise pour la promotion de l’éducation relative à l’environnement, affirme que «ce genre de sensibilisation, interpellant l’imaginaire et les émotions, imprègne les spectateurs de façon plus profonde et durable que les discours alarmistes des médias et des scientifiques».

Un autre témoignage, celui-ci de Manon Rocheleau, directrice de l’école Saint-Paul à Trois-Rivières, abonde également dans ce sens en parlant des «regards amusés, étonnés et impressionnés des jeunes», ainsi que leur travail pris «très au sérieux pendant les échanges collectifs pour répondre aux questions des comédiens».

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