
C’est le 26 aout dernier que se tenait la conférence de presse pour Le long weekend du court. L’évènement qui en est à sa deuxième édition se déroulera du 25 au 27 septembre, encore cette année dans l’enceinte du Tapis rouge. Le long weekend du court offre la projection des meilleurs courts métrages de la dernière année.
Le projet est une initiative de Traveling, les films qui voyagent, dans le cadre du Programme pour les arts et les lettres de la Mauricie. À la suite du bilan positif de la première édition, les investigateurs du projet ont décidé de renouveler l’expérience et même d’y apporter quelques améliorations.
L’an dernier, la projection des courts métrages se tenait dans la plus petite des salles d’une capacité de 59 places. Non seulement toutes les représentations affichaient-elles complet, mais elles débordaient même jusqu’au café du Tapis rouge où l’on projetait aussi les courts métrages. Un beau problème auquel les organisateurs ont répondu en décidant d’occuper cette année la salle intermédiaire qui offre 90 sièges.
Le long weekend du court s’annonce plein de promesses. L’évènement offre cinq volets: un régional, un provincial et trois internationaux. Le volet régional, qui ouvre le bal, comprendra dix courts métrages provenant d’aussi loin que Victoriaville. La programmation québécoise comprend quant à elle six films, dont Jutra de Marie-Josée Saint-Pierre, un court-métrage ayant été sélectionné pour la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
Les trois programmations internationales sont pour leur part le fruit des voyages des organisateurs, Alexandre Dostie et Marie-Pier Lacroix Couture, dans plusieurs festivals à l’étranger. Pour ces volets, la conférence de presse a notamment fait mention de deux courts métrages très attendus, soit Tant qu’il nous reste des fusils à pompe et Tempête sur Anorak, ce dernier a d’ailleurs été présenté comme avant-gout du festival à ceux qui assistaient à la conférence de presse. Un visionnement très prometteur!
L’organisation travaille présentement à la présence d’invités internationaux, un élément qui reste tout de même à fignoler selon Alexandre Dostie, mais qui est fortement souhaité pour favoriser l’échange qui est déjà bien présent. L’évènement est l’occasion de faire des rencontres intéressantes tout en appréciant en primeur des courts métrages d’une grande qualité pour une somme modique.
«L’évènement est l’occasion de faire des rencontres intéressantes tout en appréciant en primeur des courts métrages d’une grande qualité pour une somme modique.»
Cette année encore, l’évènement invite un cinéaste de la région à relever le défi d’un film improvisé qui devra être réalisé durant les trois jours du long weekend, à partir de contraintes imposées. Le film qui résultera de ce défi sera présenté en clôture du festival. C’est Anthony Hamelin, un jeune homme talentueux de la région, et étudiant de l’UQTR, qui a été choisi pour le défi. Ce dernier travaille présentement sur la rédaction de contenu Web pour la série Les Beaux Malaises.
Autre grande nouveauté de cette deuxième édition. Le long weekend du court annonçait dans sa conférence de presse une tournée régionale qui se déroulera plus tard cet automne. La tournée ira notamment à Saint-Tite, Shawinigan et Saint-Élie-de-Caxton, prolongeant le festival pour trois autres dates qui sont encore à déterminer.
L’affiche promotionnelle, dont la conception est une gracieuseté de Symptôme créa/comm, a été réalisée à nouveau par la talentueuse illustratrice Mathilde Cinq-Mars
Le laissez-passer pour l’évènement, au cout de 10$, est en vente au www.longweekendducourt.com ainsi que sur place et donne accès à l’ensemble de la programmation ainsi qu’aux deux cocktails-rencontres.